Nous estimons que c’est le prix à payer si l’on tient à voir s’installer dans la société un autre mode de penser. Et même s’il est vrai qu’il y a, au sein de la classe politique congolaise quelques éléments qui sortent du lot parce que faisant un travail de très haute facture, il n’en demeure pas moins évident que le compte a toujours été mauvais dans le cas d’espèce.
Cela étant, le peuple congolais doit continuer à se faire de soucis de ne pas avoir une classe politique à même de se mettre au même diapason des enjeux de l’heure. Surtout que le pari en vaut la chandelle.
A se demander ce qui reste encore de l’opposition politique rd congolaise, en dehors de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, de l’UNC de Vital Kamerhe, et de l’Ecidé de Martin Fayulu. Le week-end dernier, pour soutenir leur tout nouveau « leader » dans ses démêlés avec la justice rd congolaise, une grande partie de ceux qui jusque-là passaient pour des responsables de l’opposition radicale ont effectué le voyage de Lubumbashi dans l’ex. Katanga, au frais du nouveau « M. Tiroir caisse », on s’en doute, Moïse Katumbi Chapwe. Dans la capitale cuprifère ont été aperçus les Christophe Lutundula, Frank Diongo, Moïse Moni Della, quelques confrères représentants de la presse « acquise à l’opposition » et tutti quanti.