La nature étant unique et inchangeable, toute personne sur cette terre des hommes a une date de naissance parmi les 365 jours de l’année. Une coïncidence heureuse pour la RDC, où, un jour après que le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, ait soufflé sur une bougie de plus, c’est le tour du Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, qui a totalisé 52 ans d’âge le dimanche, 05 juin 2016. Né, le 5 juin 1964 à Kindu, en RDC, Matata Ponyo Mapon est un homme politique congolais, spécialiste en politiques monétaires et budgétaire. Il dirige le Gouvernement depuis le 9 mai 2012.

Après ses études à l’Université de Kinshasa, où il a été Assistant, Matata a fait une carrière au sein de la Banque Centrale du Congo (BCC). Aussi, faut-il préciser, il a été plusieurs fois Conseiller économique au Ministère des Finances, et membre des comités interministériels en la même matière. Il a occupé le poste de Directeur général du Bureau Central de Coordination (BCeCo) de 2003 à 2010, après avoir présidé le comité de pilotage de la même structure de 2001 à 2003.

C’est le 19 février 2010, qu’il entra comme Ministre des Finances au gouvernement Muzito. Il est reconduit à la même fonction le 11 septembre 2011. Le 18 avril 2012, il sera nommé Premier Ministre jusqu’à ce jour. Il est investi Premier Ministre par l’Assemblée nationale le 09 mai 2012, après présentation de son programme gouvernemental.

Actuellement, il est Président du Caucus des Gouverneurs africains auprès du FMI et de la Banque mondiale, fonction qui lui a permis de défendre, du 23 au 25 septembre 2011, dans la Capitale américaine, les grandes lignes de la Déclaration de Kinshasa, adoptée le 4 août 2011, aux termes de la rencontre dudit Caucus.

L’homme du changement positif

Matata Ponyo Mapon avait mis en place, en 2011, une équipe stratégique responsable de Doing Business, en vue d’accompagner l’amélioration du climat des affaires qui constitue un des axes clés de sa politique. Matata Ponyo a aussi, durant son mandat de Ministre des Finances, mené une lutte contre la corruption et la fraude dans la gestion des finances publiques. Ce qui a permis de presque doubler les recettes publiques en deux ans. Cette politique permet aujourd’hui à la RDC de financer, sur ressources internes, des projets dans les secteurs sociaux et des infrastructures.

Bosseur, il s’est assigné, dans le cadre d’un programme socioéconomique du Gouvernement, trois objectifs majeurs, à savoir : la poursuite des réformes économiques initiées pour la plupart depuis 2010, la relance économique et la restauration de l’autorité de l’Etat. Le gouvernement a alors engagé des actions dans le domaine des finances publiques et de la gestion budgétaire. Les résultats en sont une amélioration sensible des indicateurs du cadre macroéconomique, notamment avec un taux d’inflation de 2,72%, de loin inférieur aux prévisions du programme avec le FMI convenu à 9%.

Apport indélébile

Depuis le Ministère des Finances, jusqu’à son arrivée à la tête du gouvernement congolais, plusieurs mérites lui reviennent. Il s’agit, pour ne citer qu’à titre d’exemple, de l’amélioration des indicateurs du cadre macroéconomique, l’impulsion de la bancarisation de la paie des fonctionnaires de l’Etat, l’amélioration du climat des affaires, l’adhésion de la RDC à l’OHADA, la réalisation par la RDC, d’un taux de croissance de 8,2% en 2012, contre une moyenne africaine de 5%. Il faut donc rappeler, le taux a été de 7% en moyenne, après plusieurs années de croissance négative.

Grâce à lui, il y a eu la mise en place des politiques appuyées sur les ressources gouvernementales, visant la relance des activités des institutions financières nationales de développement notamment, le cas de la SOFIDE, de l’agriculture, la réhabilitation des routes et autres.

Malgré ces avancées significatives, il est à noter que beaucoup reste à réaliser, pour que la RDC soit un pays émergent.
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