C’était au sortir d’un atelier sur le Civisme électoral au Centre Carter, organisé par l’Association de la Jeunesse panafricaine du Congo (Ajepac), que l’ancien directeur de cabinet d’Etienne Tshisekedi, Albert Moleka a partagé son expérience avec les jeunes étudiants, sur la participation de son ancien parti politique UDPS aux élections de 2011.

Faisant la différence entre un leader et un chef dans un parti politique, Albert Moleka, d’entrée de jeu, a déclaré : « Il y a une différence entre Chef et Leader. Par exemple, Un responsable d’un parti politique dont celui-ci est comme un « ligablo » personnel, ça fait un chef et non nécessairement un leader. Un leader est celui qui a une attitude et une vision qui attirent les gens à le suivre, en connaissance de cause. Et il instruit les gens par rapport à sa vision et sa doctrine. Un leader n’a pas besoin de fanatiques. Il impulse les choses là où il se trouve ».

Et où situez-vous Mr Etienne Tshisekedi ?

Moleka : « Pour Etienne Tshisekedi, je dirais qu’avec les 13 parlementaires, ils étaient des leaders. Parce qu’ils ont été suivis par une grande frange de la population congolaise qui avait compris le sens de leur lutte contre une dictature qu’ils connaissaient comme leurs poches, pour l’avoir servie. A travers leur sacrifice, ces gens-là ont perdu leurs postes, d’autres ont même achevé leur vie dans la misère. Cet esprit de sacrifice a amené les gens à adhérer à leur vision et action politique ».

E.Tshisekedi a dit au Journal le monde.fr qu’il est « un bel exemple pour la jeunesse congolaise », quel est votre avis ?

Moleka : « Etienne Tshisekedi est rentré au pays après sa maladie en 2010. Selon certaines sources, il y a avait plus ou moins 3 millions de personnes dans les rues pour aller l’accueillir. Et la grande majorité était des jeunes qui n’avaient pas connu la création de l’UDPS en 1982, et ils ont entendu l’histoire des formateurs de cette formation dont Mr Etienne Tshisekedi. Beaucoup de gens idéalisent la carrière et l’action politique de Tshisekedi, c’est qui est une bonne chose ».

Il est un bel exemple pour la jeunesse ?

Moleka : « Je crois bien oui, pour l’action politique, l’esprit de sacrifice, la constance, il est un bon exemple pour la jeunesse congolaise. Toutefois s’agissant de la stratégie, la doctrine et la pratique politique, là, c’est tout à fait autre chose ».

(Onassis Mutombo)
G.avenir
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