Depuis le lundi 20 juin dernier, cette épidémie a été déclarée en République démocratique du Congo. Précisément dans trois provinces. Il s’agit du Kongo Central, du Kwango et, enfin, de la Ville-Province de Kinshasa. Au cours de la conférence hebdomadaire de la Mission des Nations Unies au Congo-Kinshasa –Monusco- d’hier, mercredi 22 juin 2016, il a été révélé que l’organisation mondiale de la santé -OMS- compte soutenir fermement la RDC face à cette épreuve. Surtout, dans la fourniture de vaccins ‘’antiamarils‘’ devant immuniser quiconque en prend contre la fièvre jaune. D’ici là, un lot de plus d’un million de doses serait en route. Une brochette de mesures de préventions est recommandée à la population congolaise. Mieux vaut prévenir que guérir, dit un adage.

Désormais, veuiller à couvrir tous les récipients d’eau de façon à ce que les moustiques ne puissent s’y reproduire. Rechercher sans cesse autour des habitations des endroits où les moustiques peuvent se reproduire et les éliminer (boîtes de conserve, pneus et camions hors d’usage, calebasses, bidons à moitié coupés et remplis d’eaux usées, etc.). Placer les personnes qui ont la fièvre jaune sous la moustiquaire imprégnée d’insecticide et les rediriger au centre de santé le plus proche, dans les plus brefs délais. Utiliser les moustiquaires imprégnées d’insecticide par les membres de toute la famille avant pour dormir. Et, en définitve, se faire vacciner si possible, plus encore s’il y a un projet de voyage vers l’Angola, pays très touché par la fièvre jaune. Voilà, en quelques lignes, les recommandations de l’OMS. Déjà, lors de l’annonce de l’épidémie en RDC, les autorités conoglaises, par le biais de Dr Félix Kabange Numbi, ministre de la Santé publique, ont demandé à la population d’observer certaines mesures pour éviter d’attraper et de propager cette maladie.

Aperçu de la situation

A la date du 20 juin 2016, la RDC en enregistré près de 1.106 cas suspects cumulés de fièvre jaune depuis le début de l’année, incluant 75 décès. Cinq nouveaux cas ont été confirmés entre le 16 et le 20 juin à Kinshasa et dans le Kongo Central.

Près de deux millions de personnes ont été vaccinées dans 11 zones de santé des provinces de Kinshasa et du Kongo Central entre le 26 mai et le 4 juin 2016, avec l’appui de l’OMS et d’autres partenaires.

Ce qu’est la fièvre jaune

La fièvre jaune, parfois appelée vomi noir (vomito negro) ou peste américaine, est une maladie virale aiguë. C'est en terme scientifique approprié une ‘’arbovirose zoonotique ‘’ des grands singes de la forêt équatoriale. Là, elle est transmise de singe à singe par divers moustiques du genre ‘’Aedes ‘’, hôtes intermédiaires et vecteurs. L'homme traversant ces foyers sauvages d'endémie, s’il est piqué par les moustiques infectés, la victime fait alors une fièvre jaune humaine dite forme ‘’sylvatique ‘’. Revenu vers les centres habités, il joue le rôle de réservoir de virus et, piqué par le moustique commensal qu'est ‘’Aedes aegypti ‘’, hôte vicariant très efficace, il est dans ce cas à l'origine d'une fièvre jaune purement humaine et épidémique : la redoutable forme urbaine dont il est question présentement en RDC, pis encore, en Angola. La fièvre jaune reste toujours une cause importante de maladies hémorragiques dans plusieurs pays africains et sud-américains, malgré l'existence d'un vaccin efficace, rapportent des experts.
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