
Toutes ces dates, dépendent du jour de l’arrivée du vaccin, dont la campagne durera 10 à 14 jours.
‘’Il y a une évidence, la fièvre jaune est à Kinshasa, et, elle tue ! Mais, on peut l’éviter à l’aide du vaccin, puisqu’il sauve et protège’’, a indiqué le Ministre.
Pour cela, il lance un appel à l’implication de tout le monde notamment, les partenaires, ONG ainsi que les medias, entendu que la population doit en être suffisamment informée. A ceux s’ajoutent les opérateurs économiques qu’il va rencontrer entre le 1er et le 2 juillet. Il rassure tout de même que, depuis la semaine passée, le niveau de surveillance a été rehaussé.
A en croire Felix Kabange, Ministre de la Santé, une dose de plus ne tue pas, raison pour laquelle, il recommande à toute la population, y compris ceux qui l’ont reçu il y a quelques années, de se faire vacciner. L’exception est ainsi faite aux enfants de moins de neuf mois ainsi que ceux qui l’ont reçu au cours de la campagne de mai dernier. Seulement, est-il que cette vaccination recouvre une immunité de douze mois. Pendant ce temps, le Ministère va s’atteler à continuer d’observer la surveillance, et de s’y mettre pour un autre exercice du genre, avec une validité de toute la vie cette fois. Car, les scientifiques ont démontré que le vaccin contre la fièvre Jaune correspond à une immunité de dix ans, mais en réalité sa validité est de toute la vie. Par contre, le vaccin de campagne de masse vaut douze mois.
En attendant, le Ministre demande à la population de ne pas paniquer, mais de pratiquer plutôt des mesures préventives, c’est-à-dire, dormir sous moustiquaire imprégnée d’insecticide, assainir l’environnement pour éviter la reproduction des moustiques qui provoquent la fièvre jaune. Et si jamais un cas suspect s’observe, d’autant plus que c’est pratiquement les mêmes signes que le Paludisme, il conseille de se rendre au Centre de Santé le plus proche. C’est seulement lorsqu’on découvre le cas de compatibilité, que le patient peut être dirigé vers l’un des hôpitaux communiqués, entre autres, l’Hôpital Général et celui de Kinkole.
A l’en croire, la fièvre jaune n’est pas contaminable comme le virus Ebola, mais apparaît après la piqure par le moustique ‘’Aedes’’ d’un sujet contaminé par une autre personne saine. ‘’Il n’y a pas de médicament jusqu’à lors, c’est une pathologie virale ! La solution finale réside dans la prévention, surtout à travers la vaccination’’, insiste-t-il. Il rappelle tout de même que ce n’est pas une nouveauté en RDC. Seulement, est-il qu’on se trouve devant une situation d’implantation, puisque la situation s’est répandue de Luanda vers certaines provinces de la RDC.
Au sujet de la fermeture des frontières, il précise que cela ne se fera pas. Raison pour laquelle, il prie aux congolais qui veulent traverser vers l’Angola de se faire vacciner.
Il faut signaler que toutes ces précision sont consécutives à sa mission effectuée à Genève, Capitale de Suisse pour le Conseil d’Administration de GAVI et au cours duquel il a profité de présenter la situation de la RDC et de l’Angola où sévit l’épidémie de Fièvre Jaune. Cela, en vue de faire pression sur les quatre industries de par le monde, qui fabriquent ce vaccin. C’est ce qui a provoqué la convocation d’une réunion extraordinaire de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), au cours de laquelle la RDC, spécialement, a promis de faire un effort par rapport aux mesures d’assainissement, sans être toutefois capable d’arrêter la maladie. Après avoir constitué une équipe technique, les calculs ont relevé que le pays a besoin de plus de 11 millions de vaccins. ‘’J’ai rassuré aux Autorités de l’OMS que, si nous avons fait face à Ebola, nous pouvons éradiquer également la fièvre jaune de la RDC’’, a-t-il rassuré.