L’adoption, le lundi 6 juin 2016 à l’Assemblée nationale, du nouveau Code de la famille apporte un soulagement à la Direction socio-économique du ministère de la Femme, famille et enfant. " Un sentiment de satisfaction pour le long chemin. Toutes les attentes n’ont pas été atteintes, mais plusieurs avancées ont été enregistrées. C’est un pas de plus dans la démarche ", se réjouit Mme Esther Kamwanya, responsable de la Direction socio-économique du ministère de la Femme, famille et enfant, au cours d’un entretien à bâtons rompus avec la presse.

Pour Esther Kamwanya, "plusieurs raisons ont milité en faveur de la révision de l’actuel Code de famille. Il s’agit notamment du remplacement de l’autorisation maritale par la concertation entre époux, la consécration du respect mutuel entre époux dans le mariage. La suppression de tout mariage des mineurs, l’extension du délai d’enregistrement d’une naissance ou d’un mariage de un à trois mois. Mais aussi le réajustement du taux de certaines amendes eu égard à la dépréciation monétaire ainsi que la consécration du principe que le liquidateur est désigné parmi les héritiers de la première catégorie ».
S’agissant des dispositions qui peuvent être prises en compte, Esther Kamwanya fait comprendre que la requête en adoption est présentée, selon le cas, conformément aux dispositions de l’article 670 de la présente loi et des articles 18 à 20 de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant, après avis de l’autorité centrale chargée de l’adoption, précisant que l’Etat crée un organe chargé de protection et de promotion de la famille. Esther Kamwanga assure la mise en œuvre du Code de la famille sur l’étendue de la République va renforcer l’unité et la stabilité de la famille. La directrice de la Direction socio-économique du ministère de la Femme, famille et enfant fait remarquer que ce Code insère un nouvel article sur la médiation familiale en vue de préserver la stabilité et l’unité de la famille et de tendre vers la déjudiciarisation des conflits familiaux.
Esther Kamwanya reconnait tout de même que l’article 40 de la Constitution définit la famille comme étant « une cellule de base de la société congolaise et fixe les principes de son organisation, à savoir : l’unité, la stabilité et la protection par les pouvoirs publics ». Dans son dernier alinéa, cette disposition décide qu’une loi fixe les règles sur le mariage et l’organisation de la famille. Et la loi en question, c’est le code de la famille. Elle a, sans ambages, fait savoir que le code actuel va bientôt totaliser 30 ans d’existence, et constitue un monument juridique. Non seulement, ladite loi a marqué l’unification et l’adaptation des règles relatives aux droits de la personne et de la famille aux valeurs culturelles congolaises, mais également elle a tenu compte des réalités de l’époque.
En attendant que le projet de révision du Code de la famille ne passe respectivement par la Commission mixte paritaire du Parlement, la Cour constitutionnelle et la promulgation par le chef de l’Etat, le ministère de tutelle pense déjà à sa prochaine vulgarisation. Mme Esther Kamwanya rappelle que le Gouvernement et ses partenaires attendent que le nouveau code de famille soit promulgué pour qu’il soit traduit en toutes les langues nationales, multiplié en plusieurs exemplaires pour sensibiliser les Congolais…
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