* Le Pouvoir fait tout pour discréditer notre candidat à la présidentielle, tempête le modérateur du G7.
* Cette affaire n’est montée que pour mettre des peaux de banane sur la candidature de son petit-frère, fustige l’ancien millionnaire katangais

Mardi dernier, le tribunal de paix de Lubumbashi-Kamalondo a condamné par défaut Moïse Katumbi Chapwe, ancien gouverneur du Katanga et candidat Président de la République du G-7 et de l’AR à 36 mois de prison au premier degré. C’est était au cours d’une procédure express, la saisine à brève durée, où le cité comparait dans les 48 heures, initiée par un sujet grec vivant à Lubumbashi du nom d’Alexandros Stoupis.

Le collectif des Avocats de Katumbi n’a pas été autorisé à le défendre, le tribunal exigeant la présence physique du cité (prévenu) pour des préventions dont la peine est de 5 ans. Pourtant, le même cité est autorisé par le Parquet général de la République à aller se faire soigner à l’étranger sur l’affaire du recrutement des mercenaires où il est même déjà inculpé et placé sous mandat d’arrêt provisoire (MAP).
Le Tribunal est passé outre les exceptions soulevées par la défense de Moïse Katumbi pour le juger par contumace et dans une procédure d’urgence. Depuis cette condamnation de Moïse Katumbi Chapwe, les protestations pleuvent de partout. En première ligne, le G-7 dont le Modérateur en exercice, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza a tenu un point de presse hier à Lubumbashi.
Il a fustigé cette condamnation prononcée par le Tribunal de paix de Lubumbashi/Kamalondo. Cela montre, dit-il, que la justice est instrumentalisée par le pouvoir. Celui-ci fait tout pour discréditer leur candidat Président de la République par des procès montés de toutes pièces comme l’affaire du recrutement des mercenaires, a tempêté le leader Katangais.

POUR KYUNGU WA KUMWANZA, TOUTES CES PROCEDURES ILLEGALES VONT ECHOUER
Mais toutes ces procédures illégales vont échouer, assure le Modérateur du G-7. Quant au fond de l’affaire, Kyungu Wa Kumwanza met sa main au feu que l’immeuble en question que Katumbi aurait spolié à Stoupis appartient bel et bien à son grand-frère Raphaël Katebe Katoto depuis 1976.
Et Kyungu de s’interroger comment on peut poursuivre et condamner Moïse Katumbi pour un immeuble qui est la propriété de son grand-frère depuis 1976 et où n’apparait pas le nom de Katumbi. A quel moment le lui a-t-il arraché ?
De Bruxelles où il réside, Raphaël Katebe Katoto, le grand-frère de Moïse Katumbi a conformé hier que l’immeuble en question lui appartient effectivement et qu’il l’avait achetée à la SONAS depuis 1976. Il y vivait d’abord comme locataire avec son petit-frère Moïse Katumbi qui avait 12 ans en 1976 lorsque Katebe a acheté l’immeuble qui est devenu sa propriété.
Pour lui, cette affaire n’est montée par le Pouvoir pour mettre des peaux de bananes sur la candidature de son petit-frère Moïse Katumbi. Des questions sans réponses tournent dans la tête de certains observateurs des affaires judiciaires. Ils ne comprennent pas comment Stoupis se fait exproprier par Moïse Katumbi depuis 1998 et il ne dit rien pendant 18 bonnes années.
Il ne constate les faits, qu’en 2016 après que Moïse se sont déclaré candidat Président de la République. 18 ans durant, sans aucune action judiciaire enclenchée par la partie civile. L’autre flou aux yeux de ces mêms observateurs, est qu’à la date des faits, en 1998, Katumbi vivait en exil et ne pouvait donc pas se retrouver en catimini à Lubumbashi pour signer un faux acte de vente par lequel il exproprie Stoupis de son immeuble.
Il y a aussi le fait que si l’infraction court effectivement depuis 1998 comme c’était indiqué, pour la prévention de faux et usage de faux, le délai de prescription est de 5 ans. Par conséquent les poursuites pénales devraient êtres éteintes depuis 2003. Même s’il s’agissait d’une prescription de 10 ans, elles le seraient depuis 2008, or on est en 2016.
Nul doute que la défense de Katumbi ira en appel pour faire triompher. Ce dont on a besoin c’est un procès équitable, qui se déroule contradictoirement, c’est-à-dire en présence de toutes les parties afin que celles-ci développent leurs moyens. C’est cela le principe du contradictoire. Alors que pour un jugement par défaut, le prévenu ou le cité n’a pas la possibilité de se défendre.
Mais cette nouvelle affaire d’expropriation d’immeuble risque de donner raison à ceux, qui estiment que Katumbi Chapwe est tout simplement victime d’un acharnement judiciaire pour s’être déclaré candidat Président de la République.
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