*Il en est convaincu. Cela, un peu plus chaque jour. Il faut que les congolais puissent dialoguer pour régler la brochette de problèmes qui entravent, sérieusement, le train du processus électoral en RDC. Muni de son bâton de pèlerin, il a, avec ferveur, prêché l’importance du dialogue à un parterre des sympathisants du Mlc/Libéral réunis, dans le cadre d’une matinée politique organisée samedi 4 juin 2016, dans l’enceinte du centre culturel Boboto. Le Vice-premier Ministre en charge des postes télécommunications et nouvelles technologies de l’Information -PTNTIC- Thomas Luhaka, qui assume la charge du président du collège des fondateurs de ce parti, a exposé à l’occasion sur le thème : «nécessité et défit du dialogue politique inclusif». La crème de la jeunesse du MLC/Libéral et plusieurs ténors de cette formation politique ont pris part à ces assises. Il y avait également, des étudiants, des politiciens, des représentants des cellules d’autres partis de la Ville-Province de Kinshasa etc.La matinée politique a été ouverte par l’hymne national, le «Debout Congolais». A des nombreuses reprises, durant la matinée politique, les militants et sympathisants ont scandé les slogans et cris cher au Mlc/Libéral. A savoir, le « MLC/Libéral Viva » et «Avec Dieu nous ferons des exploits». Après l’hymne national, le mot de circonstance a été dit par le président de la ligue des jeunes. Pour le comité de la ligue des jeunes du MLC/Libéral, « la jeunesse du pays n’est pas seulement la force de l’avenir, mais aussi du présent». La ligue des jeunes a rappelé à l’assistance le pourquoi du choix porté sur le camarade-doyen Thomas Luhaka comme l’orateur de la matinée politique. A les en croire, c’est à cause de sa maitrise exceptionnelle de l’histoire de la République Démocratique du Congo. C’est suite à cette caractéristique qu’ils l’appellent ‘’monsieur Je connais le Congo ‘’. Elle a profité de l’occasion pour féliciter le camarade doyen, Thomas Luhaka, pour sa nomination au poste de président du ‘’Mouvement Panafricain, chapitre RDC’’. Au podium de cette journée, il y avait, aussi, l’honorable Marie-Louise Ekpoli, la secrétaire générale adjointe, honorable Roger Nsingi, président interfédéral et le président de la ligue des jeunes.
Nécessité du dialogue
Invité à la tribune, Thomas Luhaka a tenu un discours de toute beauté avec un message de plus perçant. C’est par des mots et phrases tirés de l’hymne national qu’il a expliqué le bienfondé du dialogue politique inclusif. «Unis par le sort, unis par l’effort », un peuple unis, les Kasaïens n’ont pas demandé qu’ils soient dans un même pays que les Bakongo ou les Nguaka, mais c’est le sort de la vie qui les a, qui nous a tous mis ensemble. Il faut que tous les congolais puisse œuvrer en chœur, tel que dit dans l’hymne national pour véritablement bâtir ‘’un pays, plus beau qu’avant ‘’. Nos aïeux, ceux qui nous ont précédés dans ce pays se sont assigné des objectifs merveilleux pour ce pays. Habiter ensemble et bâtir un meilleur pays résume, en quelques lignes près, le gros des objectifs. Mais, aujourd’hui, face aux multiples défis dont fait face la RDC, comment faire pour accomplir ces objectifs pieux ? Tel est l’une des questions posées par Luhaka. La réponse ? Eh bien, selon Thomas Luhaka, elle est dans la devise de la RDC. ‘’ Paix, justice, travail ‘’. Sans la paix, le pays ne sera pas développé, la justice élève une nation, et le travail procure l’abondance, explicite-t-il.
A l’en croire, le dialogue s’avère très capital, pour permettre des discussions franches autour des problèmes liés à l’organisation des nouvelles élections. Car, poursuit-il, la CENI a fait savoir qu’elle n’est pas en mesure d’organiser les élections dans le délai prescrit par la constitution. Plusieurs facteurs tels que la problématique du fichier électoral, la sécurisation des élections et d’autres s’érigent comme un béton de fer contre le train des élections voulues par tous sur le rail pour arriver à bon port dans le temps. Mais, hélas ! Les difficultés sont là. Face à cela, le MLC/Libéral soutient le dialogue pour préparer les prochaines élections pour qu’elles soient crédibles, apaisées et transparentes. Qu’elles soient des élections avec zéro contestation, et zéro mort. Que le nouveau président qui sortira soit le président de tout le monde, celui qui va gagner dirigera donc le pays pendant son mandat acquis aux urnes et pas autrement.
Pour rappel, le MLC/Libéral a eu, la semaine dernière, un tête-à-tête avec le facilitateur Edem Kodjo. La rencontre a été centrée sur le dialogue. Les émissaires de ce parti ont demandé à Kodjo de prendre en compte toutes les forces vives, les entités qui composent le pays notamment,. la société civile, le pouvoir et l’Opposition dans sa pluralité.
Enfin, le MLC/Libéral affirme qu’il sera au dialogue pour donner son point de vue et ainsi, faire des propositions, présenter des idées sur la situation du pays. « En politique, il n’y a pas d’ennemi permanent mais, des intérêts différents», concluait Luhaka dans sa chute, après une brillante présentation. La stratégie de la balkanisation du pays commence par la séparation des congolais à l’interne, a-t-il, entre autres, prévenu le camp des anti-dialogue.
