Le facilitateur du dialogue national, Edem Kodjo a reconnu mardi à Kinshasa, le seul dialogue convoqué par l’ordonnance présidentielle du 28 novembre 2015, au cours d’un point de presse.

Selon M. Kodjo, c’est sur base de cette convocation du dialogue national par le Président de la République qu’il a été désigné comme facilitateur par l’Union africaine, soulignant que la communauté internationale appelle tous les parties prenantes en RDC à s’unir autour de lui.

Il a précisé que à part l’ordonnance présidentielle du 28 novembre 2015 ’il n’y a pas un autre texte convoquant le dialogue en RDC, a-t-il précisé, tout en soulignant que devant la tergiversation d’une frange de l’opposition à prendre part à cette rencontre, il se rendra en tant que facilitateur cette semaine à Bruxelles pour rencontrer M. Etienne Tshisekedi, président du Conseil de sages issu de Conclave politique de l’opposition et le groupe de soutien au dialogue pour discuter de la tenue de ce forum.

« Il est évident que si on se rencontre et qu’il n’y a plus rien à faire du tout, on ne fera plus rien du tout, non plus », a affirmé M. Edem Kodjo.

Pour le facilitateur, le dialogue n’est pas différent de celui voulu par la résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’ONU. « Le fait pour les NU d’indiquer que ce dialogue est le bon et que tout le monde doit y participer ne veut pas dire que tout le monde a compris ce langage ou que tout le monde est dans ce processus. Vous voulez que je démarre quelque chose de partiel ou qu’on n’essaye encore de ramener une partie de l’opinion dans le processus ? », S’est-t-il interrogé. « En tant que facilitateur, nous devons rencontrer tout le monde même les plus réductibles. Nous devons concilier les divergences de la classe politique pour que ce dialogue se tienne. », a-t-il dit en substance.

A l’issue du Conclave de l’opposition les 8 et 9 à Genval, dans la banlieue de Bruxelles en Belgique, les opposants ont dit « non au dialogue politique » convoqué par l’ordonnance présidentielle du 28 novembre 2015 mais tout en acceptant le principe dialogue.

Lors de son point de presse tenu le vendredi 20 mai 2016 », Edem Kodjo avait indiqué que jusqu’à ce jour, les difficultés pour mettre sur pieds le comité préparatoire comme initialement annoncé viennent de ce que les partis politiques notamment ceux de l’opposition n’arrivent pas à lui donner leurs représentants pour aller à ce dialogue. L’UDPS, avait promis de fournir la liste de 12 membres des partis de l’opposition devant prendre part au comité préparatoire, mais cela traine, avait-t-il soutenu.

« La société civile a pu fournir des indications qui nous ont permis de composer la liste de 10 personnes de la société civile au lieu de 6 prévus auparavant. La majorité présidentielle a déjà envoyé sa liste composée de 12 personnes. Pour ne pas trainer les choses en longueur, nous avons donc décidé de mettre sur pied un groupe de travail dont la première séance de travail a eu ce vendredi 20 mai 2016 », avait indiqué le facilitateur soulignant qu’il attendait toujours la liste de l’opposition que l’UDPS doit fournir parce qu’on ne doit pas aller au dialogue sans l’opposition. ACP

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