Lors d’un point de presse qu’il a animé ce jeudi 7 juillet à son cabinet, le ministre de la communication et médias, Lambert Mende, a passé à la casserole la communaute internationale, l’Opposition en général et particulièrement Moïse Katumbi et Gabriel Kyungu. Le haut cadre de la Majorité présidentielle a dénoncé l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la RDC. Sur les sanctions ciblées, Mende regrette que leurs objectifs visent à déstabiliser les techno-structures. Mende s’en pris aussi à Moïse Katumbi. Il demande aux occidentaux à mieux choisir leur pion. Car Katumbi n’est pas en pleine possession de ses moyens pour concevoir des solutions aux problèmes des congolais. Mende a laissé entendre que Katumbi serait un as en falsification. Falsification notamment de ses diplômes pour abuser les députés provinciaux qui lui ont confié les rênes de la province du Katanga. Mende, sans le citer, s’en est aussi pris à Gabriel Kyungu. Il a rappelé son pogrom à l’endroit des Kasaiens. Pense a dénoncé la rancoeur personnelle comme moteur de certains politiciens. Le porte-parole du gouvernement a demandé aux occidentaux de résister à la tentation impérialiste. De ne pas jeter de l’huile sur le feu. Mende a aussi dit qu’il n’était pas dans l’intention du président de la République de violer la constitution. Mais plutôt de faire en sorte qu’à travers le Dialogue autour du processus électoral que les acteurs politiques ne se regardent pas en chien de faïence. Le ministre a donc lancé un appel à la classe politique de participer au Dialogue avant qu’il ne soit trop tard. Il les invite à la raison. Sera-t-il entendu? Rien n’est moins sûr. Communauté internationale et opposition politique ont chacun leur schéma. L’Opposition attend que ses préalables soient remplis. Communauté internationale martèle le respect de la constitution. La voie du compromis est mince car le gouvernement dit déjà que les délais constitutionnels sont intenables. Et qui plus est, veut organiser toutes les élections car dit-il toutes s’équivalent. Si c’est une posture de négociation, un compromis est possible. Sinon l’impasse assurée. Ci-dessous communiqué du ministre des médias.
