Le président de l’Union Socialiste Congolaise (USC), Francis Badibangi, a une fois de plus réaffirmé le soutien et la participation de son parti au dialogue national et inclusif en projection en RDC. Il estime que le dialogue est la seule voie pouvant aider les congolais à parler de leurs problèmes internes. Pour ce faire, ce dialogue ne doit pas être un simple protocole d’accord.

Il a appelé ses compatriotes à la vigilance, afin qu’ils ne se laissent pas entraîner par les vents des étrangers qui ne veulent pas du progrès de la RDC. Lors de son intervention au Colloque de l’Opposition pro dialogue, tenu le mercredi, 28 juin dernier, à Béatrice Hôtel, Francis Badibangi a précisé que le dialogue ne doit pas tabler sur le principe de l’alternance, et il n’est pas organisé pour des raisons personnelles. C’est plutôt l’intérêt de la République qui est mis en exergue.

Ayant déclaré qu’il n’est qu’en train de faire la continuité du travail de son père, Christian Badibangi, l’actuel président de l’USC, a fait savoir que le fardeau qu’ils portent, ensemble, avec les membres du parti, et des idées qu’ils ont nourries pendant de nombreuses années, ne l’ont pas été en vain. Tout est partie d’une réflexion, après avoir constaté que l’opposition avançait toujours d’une manière disparate.

«Nous sommes dans une logique de continuité, nous sommes venus réaffirmer notre soutien au dialogue inclusif, de sorte que nous puissions mettre de côté nos tendances et privilégier la thèse selon laquelle les uns et les autres devraient se mettre ensemble pour les intérêts de la nation », a-t-il reconnu.

Francis Badibangi a donc félicité les partis politiques de l’opposition pro dialogue d’avoir compris qu’il était temps de se rassembler pour parler d’un même langage. « Nous avons constaté que nous marchions d’une manière désordonnée et nous nous sommes dits qu’il était temps pour nous fédérer autour des personnes, des idéaux, de manière à ce qu’ensemble nous portions très haut la voix de la démocratie, qui est la voix de la contradiction, de l’échange, de la paix. C’est à ce juste titre que nous venons ici joindre notre voix à celle de nos camarades acteurs politiques et ceux de la société civile, pour demander le soutien de la nation, qu’elle serve de relais, qu’elle nous encourage, afin d’appeler les uns et les autres à un dialogue national et inclusif », a-t-il souhaité.

« La voie du dialogue va primer sur celle de la violence…»

Nous sommes heureux parce que nous étions ici dans une démarche où il fallait que l’opposition qui est partie prenante au dialogue, l’opposition qui prêche la citoyenneté et le patriotisme, puisse se mettre ensemble de manière à ce que les intérêts de la République soient placés dans les cœurs des uns et des autres. Donc, nous sommes satisfaits et nous croyons que cela est de très bon augure, a-t-il indiqué.

«Le dialogue national et inclusif ne doit pas être un simple protocole d’accord entre quelques personnalités politiques et le pouvoir, mais doit plutôt être un moment d’échanges sur les problèmes cruciaux qui gangrènent notre pays. Nous soutenons cette démarche et nous croyons de tout notre cœur que la voie de la raison, du dialogue, va primer sur la voie de la violence», a-t-il laissé entendre.

Pour le leader de l’USC, le dialogue ne doit pas laisser la Constitution, c’est-à-dire, qu’il ne doit pas aider à repousser les élections après le délai prévu. «Nous pensons que le dialogue ne doit pas briser le principe de l’alternance. Donc, nous n’allons pas au dialogue pour des raisons personnelles, mais c’est plutôt l’intérêt de la République qui est mis en exergue. Nous ne pouvons qu’acquiescer dans le même sens», a déclaré Francis Badibangi.

Il a souligné qu’il serait irréaliste de penser qu’il y aurait des élections législatives et présidentielle dans les mois des échéances requis, mais il estime qu’il faudrait qu’une solution consensuelle soit prise, de façon à ce que soit sauvegardé le processus électoral.

A l’en croire, la contribution de l’USC dans ces assises de l’opposition pro-dialogue est le fruit de durs travaux abattus il y a trois ans, dans le sens de baliser le chemin pour le dialogue, combat débuté par feu Christian Badibangi.

A tous les congolais, l’USC demande de comprendre le danger qui guette le pays, et attire leur attention en disant qu’il y a toujours eu des prophéties de malheur, mais c’est le moment pour les congolais de s’unir et de mettre de côté leurs divergences. Il a profité de l’occasion pour lancer un appel à tous ceux qui hésitent, de rejoindre le chemin du dialogue.
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