
Ramazani Wazuri Chantale, Présidente du tribunal de paix de Kamalondo, a dénoncé ce mercredi des pressions exercées sur elle par des autorités pour obtenir la condamnation Moïse Katumbi à trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière.
« J’ai été obligée (…) de condamner monsieur Moïse Katumbi » en vue « d’obtenir son inéligibilité », dit-elle dans une lettre adressée aux autorités politiques et judiciaires de Kinshasa, à l’Union européenne, à l’Union africaine et au chef de Monusco.
Elle dit dénoncer des « contraintes physiques et morales », « avant l’audience et pendant » les délibérations, pour que sa « signature (soit) apposée sur le jugement ». Elle accuse les autorités de l’ANR, la présidence de la République, les autorités judiciaires de Lubumbashi, d’être les auteurs de ces pressions qui l’ont obligée à « passer outre » la loi et les procédures.
Politico.cd