L’opposant Martin Fayulu est très remonté contre le facilitateur Edem Kodjo qu’il accuse de tous les maux. Le président de l’Ecidé voit en Kodjo, un homme dangereux, incompétent dont la mission suicidaire est de faciliter le glissement au bénéfice du président sortant. Martin Fayulu considère que le diplomate togolais exécute à la lettre les ordres du président Kabila. Ça ne passera pas, martèle-t-il. Le radical opposant rappelle au facilitateur que le peuple congolais est vigilant. Le jeu qu’il joue, sera voué à l’échec. Pour lui, Kodjo n’existe plus comme facilitateur. Il l’a déjà conjugué au passé. Et nous disons déjà bye bye M. Kodjo. Le dialogue, selon lui, passe par la résolution 2277 qui doit amener le peuple congolais aux élections dans le délai constitutionnel. Emprunter une autre voie, c’est cracher sur le peuple congolais. Martin Fayulu affirme que le diplomate togolais est venu saper tous les progrès enregistrés avec le groupe de soutien. Il reproche à Kodjo sa précipitation à prendre position en faveur de Kabilistes. Il veut saboter notre meeting du 31 juillet, il veut saboter le retour du président Etienne Tshisekedi, nous n’allons pas accepter ça’’, ajoute Fayulu. Pour lui, si le groupe de soutien se transforme en groupe de facilitation tel que convenu le 09 juillet à l’hôtel Dangla à Bruxelles, les choses avanceront rapidement. ‘‘Nous avons eu des échanges fructueux avec les trois messieurs du groupe de soutien, nous avons eu une réunion intéressante, nous ne sommes compris mais M. Kodjo n’était pas là. Je ne sais pas s’il veut se mettre en marge du groupe. Apparemment, il veut conduire les choses à sa façon comme s’il a un intérêt particulier pour gâcher tous les efforts’’, vocifère-t-il. Mr Kodjo comprendra que comme il cherche le chaos, le peuple congolais ne lui laissera pas le temps. La constitution ne sera pas violée et M. Kabila doit cesser à l’instrumentaliser, rappelle l’élu de la Lukunga. Et d’ajouter que : le constat qui se dégage, est simple. M. Kodjo n’a pas la compétence nécessaire pour conduire le dialogue et surtout qu’il n’est pas l’église au milieu du village. Pour tout ça, nous le récusons. Martin Fayulu dit attendre maintenant le signal de l’Union Africaine pour le choix d’une autre personnalité qui viendra piloter le dialogue dans le but de faire respecter la constitution et faciliter non le glissement.
7sur7.cd

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