La mission onusienne a tenu sa conférence de presse hebdomadaire hier, mercredi 27 juillet. Il a été ainsi présenté les grandes lignes de ses activités à travers le pays mais, aussi, la situation sécuritaire qui prévaut au Congo-Kinshasa. Dans la deuxième partie de cette rencontre d’avec la presse nationale et internationale, les représentants de la Monusco ont répondu aux questions des journalistes sur les sujets d’actualités. Relatives notamment, à la problématique du retour de Tshisekedi, de la récusation de Kodjo, du dialogue etc. Chacune des préoccupations exprimées a trouvé une réponse. A tout dire, la Monusco a gardé une position. Celle de privilégier la paix et la sécurité de tous conformément à sa mission. Elle a plaidé pour l’apaisement des tensions dans la quête de la réussite du dialogue afin de résoudre la crise politique et électorale au Congo.
Il était onze heures, heure de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo quand le go a été donné. La salle de conférence de la Mission des Nations Unies au Congo –Monusco- aura été rehaussé par une brochette de professionnels des médias. Comme d’habitude, ce rendez-vous a connu deux temps forts. Le premier concernait la présentation des activités de la Monusco et, le deuxième, évidement, la série de questions et réponses entre les fins limiers et les responsables de la Monusco.
Bref aperçu du premier volet
La Mission des Nations Unies au Congo est revenue sur le message et la visite du haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Zeid ra’ad Al Hussein. D’une durée de trois jours, ce périple l’avait conduit auprès de divers autorités du pays et quelques leaders d’opinion, à l’instar du docteur Mukwege. Son message essentiel ? Eh bien, l’homme considère que ni le dialogue national, ni le processus électoral ne peuvent être crédibles sans le respect pour tous des droits de l’Homme et des libertés fondamentales garantis par la Constitution.
De la situation sécuritaire du pays, il ressort qu’à Kinshasa et dans les provinces situées dans la partie occidentale de la RDC, le calme continue de régner. Mais, à l’Est de la République, des rebelles, quoique affaiblis pour la plupart, n’ont de cesse, çà et là, de créer des situations préoccupantes.
Les enjeux de l’heure
Récusation de Kodjo par le Rassemblement de Genval. Les enjeux autour du dialogue. L’arrivée de Tshisekedi. Les mesures prises ou concoctées face à la hausse en vue de la tension politique au sein de la scène politique. Ce sont là, les sujets autour desquels étaient axées, in globo, les interrogations. La Monusco révèle toujours souscrire au dialogue politique sous la facilitation de Kodjo aidé par le groupe de soutien dont fait partie Maman Sidikou, le plus haut responsable de cette mission onusienne. Et, avec fermeté, réitère sa pleine et entière confiance au schéma du dialogue qui, au regard des divergences de vues et des enjeux, se trouve être la meilleure alternative pour résoudre la crise congolaise. Elle insiste sur la nécessité de l’Inclusivité de ces assises pour une réussite effective. Il faut donc que le plus grand nombre d’acteurs politiques y prennent part. Notamment, ceux de la composante Opposition dont ceux du Rassemblement. La Monusco est prête à prendre les mesures qui s’imposent pour protéger des civiles en cas de trouble. Toutefois, elle signale qu’il ne faut pas verser dans la spéculation. Il faudrait, réellement que le danger soit réel. C’est là, en substance la réponse donnée à un journaliste.
