Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a présidé mercredi, 27 juillet 2016, la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction du Musée National de la République Démocratique du Congo. Ce musée sera une référence culturelle africaine qui permettra la transmission de la culture congolaise. Il contribuera, en même temps, à l’intégration nationale, moteur du développement du peuple congolais. Aussi, à l’en croire, ce cadre permettra aux Congolais, en général, et les Kinois, en particulier, de s’informer sur l’histoire du pays. Pour sa part, le Ministre du Tourisme, Mutiri wa Bashara, a fait remarquer que les archives et autres biens de valeur du Congo-Kinshasa sont jusqu’ici conservés dans de mauvaises conditions. Avec la construction de ce musée national, dit-il, ces valeurs culturelles seront, réellement, bien protégées dans des bonnes conditions. Il s’est dit : « moins satisfait par le fait que beaucoup de chercheurs congolais vont souvent à Bruxelles pour se ressourcer sur l’histoire de la RD. Congo, par faute d’un lieu adéquat pouvant contenir ces biens historiques».
Arrivé sur le lieu de la cérémonie à la mi-journée, le Président de la République, Joseph Kabila, a été ovationné jusqu’aux berges de la tribune par une foule en liesse comprenant notamment, les militantes et militants des différents regroupements politiques et des sympathisants venus lui souhaiter un agréable moment de l’embellissement de la ville de Kinshasa, mais aussi, d’offrir aux kinois un Musée qui permettra aux Congolais, en général, et les Kinois, en particulier, de s’informer sur l’histoire du pays.
C’est dans le souci ultime qui anime, effectivement, le Président de la République de pouvoir préserver l’histoire de ses administrés, depuis l’époque coloniale jusqu’à ce jour, qu’il a fait construire ce bâtiment devant abriter le Musée national de la RD. Congo. C’est ce qui justifie, à en croire le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, sa détermination de construire à Kinshasa un bâtiment somptueux et imposant, respectant les normes de la révolution de la modernité, susceptible de conserver les archives et autres biens de valeur du pays, depuis l’époque coloniale.
Une première en RDC
En effet, dans son mot de bienvenue, le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, s’est dit très satisfait de cette initiative du Chef de l’Etat, qui valorisera davantage la ville-province de Kinshasa, non seulement en ce qu’elle drainera plusieurs touristes et autres visiteurs sur ce lieu, mais également, elle embellira celle-ci. C’est qui est, selon lui, une première en RDC. Il a profité de cette opportunité pour inviter les Kinois à protéger les matériaux de construction de ce bijou qui sera inauguré en mars 2019.
Prenant la parole pour présenter ce projet, le représentant résident de la KOICA en Rdc a indiqué que ce musée sera une sorte de référence culturelle africaine et favorisera la transmission de la culture congolaise et contribuera, en même temps, à l’intégration nationale, moteur du développement de tout peuple. Il a, par ailleurs, rappelé que la KOICA se trouve être le plus grand projet de coopération culturelle coréenne en Rdc, depuis l’année 2009.
Le responsable de la KOICA a présenté la gratitude des Sud-Coréens à Joseph Kabila, lui qui ne ménage aucun effort pour redynamiser la coopération entre les deux nations. «Ce projet de construire le musée national en RD Congo remonte en juillet 2011, lors de la visite de travail à Kinshasa de l’ancien Chef de l’Etat Sud-coréen, Lee Myung-bak et sa délégation évaluée à 170 personnes. A cette occasion, plusieurs contrats de coopération avaient été signés entre les deux pays». Il a, en outre, rappelé qu’au cours de cette visite, il a été émis le vœu de voir cette coopération s’étendre sur d’autres domaines, tel que l’économie et la politique. Il faut noter la présence, à cette cérémonie à l’espace qui, autrefois, abritait le plus grand Bazar de la capitale congolaise, dénommé Tembe na Tembe, situé entre le Palais du peuple et le cathédrale du centenaire, dans la commune de Lingwala, de plusieurs autorités politiques du pays auxquelles se sont joints les représentants des missions diplomatiques accréditées à Kinshasa et un parterre des Sud-Coréens, responsables dudit projet, à travers l’Agence internationale de coopération internationale (KOICA). Quelques leaders de l’opposition ont également rehaussé de leur présence cette importante cérémonie. Il s’agit, entre autres, d’Azarias Ruberwa, Arthur Z’Ahidi Ngoma.
Signalons, en passant, que le Président Joseph Kabila a visité la maquette de ce musée faite par des architectes coréens.
Comme à l’accoutumée, le Chef de l’Etat a eu droit à un bain de foule à la fin de cette cérémonie agrémentée aussi bien par un orchestre traditionnel coréen qu’un ensemble musical de l’Institut national des arts (INA), sur le boulevard Triomphal où il a procédé à une petite procession.
