*Kodjo semble s’effacer. Et, c’est bel et bien, le Groupe international de soutien qui, maintenant, prend les choses en mains. Jeudi 4 août dernier, après leur réunion, la première du genre sur le sol congolais, ce parterre d’experts venus de diverses organisations régionales et internationales a entamé une série de consultation. D’abord, au siège de l’Union Africaine à Kinshasa. Puis, ils se sont déplacés vers la onzième rue Limete, sur Pétunias, l’antre du lider maximo, pour conférer avec lui. Hier, le tour est passé au groupe de sept partis –G7- et, aussi, l’Alliance pour la République –AR-. Reçues à tour de rôle, ces plateformes membres du Rassemblement de Genval, ont brandi les mêmes exigences que celles prônées la veille, par Tshisekedi qu’entourait le Comité des sages de l’Opposition.

Il n’a pas démissionné. Mais, il appert qu’il accepte de laisser les initiatives, du moins jusque-là, à son groupe de soutien dans la lourde tâche de la facilitation du dialogue en République démocratique du Congo.

Les préalables du G7

Au sortir de l’entretien, Charles Mwando Nsimba, Président en exercice du G7, a expliqué la raison de leur présence devant le Groupe de soutien. Et, par la suite, il est revenu sur les préoccupations présentées. ‘’En ce qui nous concerne, étant un des groupes membres du Rassemblement, le jeudi 4 août 2016, à Limete, nous sommes entretenus avec le même groupe et nous avons remis un memo qui contenait… les préoccupations ‘’, a-t-il fait savoir. Pour le G7, précise-t-il, il y a des préalables incontournables notamment, la libération des prisonniers politiques, l’ouverture de l’espace politique, la cessation des harcèlements, la renonciation à la fabrication de faux procès judiciaires contre les opposants etc. ‘’ Nous avons évoqué la question du Facilitateur et elle sera examinée à leur niveau d’une façon responsable ‘’, a assuré, en outre, Mwando Nsimba. A propos de revendications qui ne trouveraient pas gain de cause, il a rappelé que le Rassemblement a ses stratégies. ‘’ Vous le saurez au moment opportun ‘’, scande-t-il. Puis, il a réaffirmé l’attachement du G7 à la tenue des élections particulièrement, la présidentielle, conformément aux prescrits de la Constitution. Quant à l’enrôlement des électeurs en cours, il estime que cela ne constitue en rien, un préalable pour que soit respecté les prescrits de la constitution quant à l’organisation des élections contraignantes. L’enrôlement lancé par la CENI serait simplement un exercice de bonne volonté effectué pour déterminer les circonscriptions électorales avec l’actuel découpage.

L’AR maintient la pression

L’économie des idées de cette plateforme a été présentée par Franck Diongo. Devant la presse nationale et internationale, lui aussi a réaffirmé les mêmes préalables du Rassemblement, entre autres, la libération des prisonniers (détenus) politiques ou d’opinion, la cessation des tracasseries judicaires et autres contre les opposants, la transformation du groupe de soutien en comité collégial de facilitation.

Statu quo

Rien n’a vraiment bougé. Les lignes de séparation sont restées fixes. Les positions du Rassemblement, quoique consultées via ses sous plateformes restent les mêmes. Des signes d’apaisement sont donc attendus pour que le train du dialogue puisse, finalement, quitter la gare. C’est là, à tout dire, le vrai défi du Groupe International de soutien.
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