L’opinion nationale congolaise a été effarée de l’écart prise par le Président du Sénat en rapport avec le dialogue national. Une absence remarquable pour celui qui jusque-là avait répondu à toutes les initiatives du Chef de l’Etat en rapport avec le dialogue, des concertations nationales en passant par les consultations.



Kengo wa Dondo a du flair politique, son absence est purement stratégique. En bon tacticien l’homme joue en attentiste. Longtemps resté silencieux, alors même que son nom est souvent cité pour remplacer l’actuel Président de la République pour incompétence suite à son échec d’organiser des élections dans le délai constitutionnel.



Tout en invitant de manière sporadique les uns et les autres à épouser le schéma dudit dialogue, Léon Kengo est resté souvent silencieux jusqu’au 23 août dernier via la porte-parole de sa plateforme politique, argumentant leur non-participation à l’ouverture du débat politique consécutive à l’absence des autres formations politiques dont l’UDPS, le G7 et le MLC.





Mais à y voir claire, l’homme joue sur sa propre carte politique en rapport avec la date fatidique du 19 décembre, lui juriste de formation et de surcroit Président du Sénat, ne s’est jamais prononcé sur cette question.



Pour Kengo, vu que l’UDPS, le G7 et le MLC ne prennent pas part à ces assises, rien de bon y sortira sinon de renforcer la crise et tension politique jusqu’à la date fatidique du 19 décembre où il pourrait avoir une chance de devenir Président intérimaire selon la tournure des événements. S’oublier et jouer la carte de la neutralité afin que sa candidature ne souffre d’une contestation aggravante le moment venu. Car cette fois-ci, il ne s’agit plus de quelques postes ministériels mais bien de la Magistrature Suprême, poste qu’il n’a jamais occupé pour clore en beauté son parcours politique.

Le MLC quant à lui a vécu une période de turbulence suite au dernier dialogue politique organisé par le Président de la République dite « Concertations Nationales ayant causé le départ de beaucoup des cadres du Parti pour créer un autre aile du MLC dit Libéral. Ainsi le parti a choisi la carte de l’inaction afin d’éviter une nouvelle déchirure en son sein qui risquerait cette fois-ci d’achever un parti déjà affaibli.

Mudjikolela analyste politique/Congo Virtuel
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top