Constitutionnellement, le peuple congolais a besoin d’un nouveau président le 20 décembre 2016 prochain. Sur ce, le Front des démocrates (FDE), une plateforme de l’Opposition politique congolaise a, via son porte-parole, Jean-Lucien Bussa, demandé au Facilitateur du dialogue national, Edem Kodjo, d’accélérer les travaux de mise en place du comité préparatoire en vue de gagner du temps.

Les langues se délient au sein de l’Opposition congolaise sur la crédibilité de l’ancien premier ministre togolais, Edem Kodjo à la facilitation du dialogue national en République démocratique du Congo. Selon Jean-Lucien Bussa, ceux qui font des manœuvres pour faire passer le temps seront considérés comme des complices et seront comptable du « fameux glissement » du mandat de Joseph Kabila au-delà du délai constitutionnel longtemps réclamé par les mêmes acteurs politiques de l’Opposition.

Décidément, cette plateforme de l’Opposition politique recommande aussi au groupe de soutien à la facilitation du dialogue d’intégrer dans ce comité préparatoire les nouveaux acteurs politiques sur base de la résolution 2277 des Nations Unies. Car, d’après Jean-Lucien Bussa, le contexte a changé ; il y a actuellement, eu égard à la résolution 2277, des nouveaux acteurs qui acceptent de participer à la décrispation de la crise qui sévit désormais en RDC.

Aussi, le Front des démocrates demande que le temps du dialogue soit le plus court possible, parce que, poursuit Bussa, le peuple congolais est fatigué de toutes les manœuvres dilatoires qui sont favorables au régime actuel de Kabila.
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