Le Coordonnateur du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Etienne Tshisekedi, a affirmé être prêt à aller au dialogue mais sans le facilitateur Edem Kodjo qu’il qualifie de " grand Kabiliste". "Celui qu’on nous a donné comme facilitateur, nous avons constaté qu’il n’est pas neutre. C’est un grand Kabiliste. C’est pourquoi, le Rassemblement lui a retiré sa confiance et nous avons demandé à l’Union africaine (UA) de choisir quelqu’un d’autre qui pourrait avoir la confiance de tous". Le Lider Maximo l’a dit dimanche 31 juillet devant plusieurs dizaines de milliers de militants venus assister au meeting du "Rassemblement " à Kinshasa.

Etienne Tshisekedi a rappelé les préalables du Rassemblement à sa participation au dialogue. Notamment la libération des « prisonniers politiques » dont la " liste a été remise au groupe de soutien à la facilitation ". Le président du Conseil des sages du Rassemblement a "la cessation des procédures arbitraires judiciaires à l’encontre des leaders de l’opposition, comme c’est le cas des opposants Moïse Katumbi et Martin Fayulu". " On ne veut plus de morts car beaucoup sont déjà morts. Pas de violence. Celui qui tue, la CPI l’attend ", a-t-il également fait remarquer. Etienne Tshisekedi a aussi demandé la dépolitisation de la Radiotélévision nationale, RTNC.

" LE PEUPLE VA IMPOSER SA DEMOCRATIE "
Revenant sur les élections de 2011, dont il revendique toujours la victoire, le président du conseil des sages du Rassemblement prévient que "ceux qui ont triché en 2011 n’auront plus l’occasion de nous tromper".
Face à la foule, Etienne Tshisekedi a réclamé l’organisation de l’élection présidentielle. Et que "si la CENI ne convoque pas le corps électoral, ce sera considéré comme une haute trahison. Kabila débutera son préavis le 19 septembre. Cette fois-ci, les Congolais doivent se prendre en charge. Nous ne voulons pas que les étrangers s’immiscent dans nos affaires. Nous lançons un signal qui dit que nous sommes débout. S’ils ne respectent pas la constitution, la population doit se prendre en charge. Le peuple doit démontrer sa souveraineté (…) Si les élections ne sont pas convoquées en septembre, le peuple va imposer sa démocratie ", a prévenu le Sphinx de Limete. Le 20 décembre, "la maison doit être libre", allusion faite au Palais de la nation qu’Etienne Tshisekedi souhaite voir libéré par le président Joseph Kabila d’ici la fin de l’année.
Ils étaient des dizaines de milliers rassemblés face au stade des Martyrs à Kinshasa, pour le premier meeting du Rassemblement de l’opposition, le premier également pour Etienne Tshisekedi. Le président de l’UDPS ne s’était pas exprimé devant une telle foule de partisans depuis 2011 et la dernière élection présidentielle. Tous les partis politiques et organisations membres du Rassemblement étaient présents avec leurs drapeaux au vent. Ainsi, outre l’UDPS, et bien entendu les Alliés d’Etienne Tshisekedi, G7, Dynamique de l’opposition, Alternance pour la République, G14, MPP, Front du Peuple, Convention des Républicains étaient présents. Les mouvements dits citoyens LUCHA et FILIMBI étaient aussi de la partie, avec une banderole demandant la libération de leurs collègues en prison et de tous les « prisonniers politiques ». La modération du meeting était assurée par Joseph Olenghankoy. Etienne Tshisekedi a parlé pendant une vingtaine de minutes… Rachidi MABANDU et Didier KEBONGO



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