Le divorce couve entre Vital Kamerhe et les autres leaders de l’opposition alignés derrière Étienne Tshisekedi. L’ancien président de l’Assemblée nationale a décidé de jouer la « carte de l’apaisement » avec le pouvoir « pour éviter l’enlisement de la crise politique en cours » en RD Congo, confie l’un de ses proches. À l’en croire, cette nouvelle position de Kamerhe a été saluée le 20 juillet par le président Denis Sassou Nguesso, qui l'a reçu à Brazzaville. « Les deux hommes étaient en froid depuis plus d’une année : DSN ne prenait plus les appels de Kamerhe », rappelle un autre collaborateur du président de l’UNC.

Contrairement à Tshisekedi et à Moïse Katumbi, qui récusent le facilitateur Edem Kodjo, Kamerhe ne voit plus d’inconvénient à ce que l’ancien Premier ministre togolais, entouré du groupe de travail du dialogue politique, conduise ces pourparlers. Pour lui, rien ne justifie plus aujourd’hui le refus d’aller discuter avec le camp Kabila. Quid de la libération des prisonniers politiques et de l’arrêt des poursuites visant l’opposant Moïse Katumbi ? « Ils constitueront l'un des points à l’ordre du jour du dialogue », tranche un élu de l’UNC.



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