Le premier ministre qui s'est rendu à Beni avec des membres du comité de défense, y a rencontré le malaise de la population après son discours public.


A la foule qui lui a crié "corrompu" et a scandé aussi le nom du défunt colonel Mamadou, le premier ministre n'a pu répondre, expliquant à des journalistes qui l'accompagnaient, qu'il a compris cette "réaction d'émotion", estimant que ce n'est pas une remise en cause de l'action menée par le gouvernement.




Pour Augustin Matata Ponyo (photo), "la population est éprouvée par les massacres à répétition".

Selon lui, "la solution définitive ne viendra que par des actions, pas par des émotions".

La population de Beni s'est cependant clairement exprimée sur le sujet, "on n'en a rien à faire de leur compassion..., le gouvernement doit démissionner".


Après avoir assisté à la réunion du conseil de défense (qui se terminera dans la soiree A Goma), une délégation s'est rendue à Beni sur ordre du chef de l'Etat "pour se rendre compte et proposer des mesures", a dit à son arrivée dans le grand nord de la province du Nord-Kivu, le premier ministre.




La délégation a reçu dès son arrivée à la mairie de Beni, une vingtaine de membres des familles de victimes.
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