A l’issue des élections législatives du 28 novembre 2011, le Mouvement de libération du Congo -MLC- avait engrangé 15 sièges. Le parti a exclu de deux députés de ses rangs, notamment Germain Kambinga et Omer Egwake, jamais pardonnés pour avoir participé aux travaux des concertations nationales et accepté de siéger, avec le Secrétaire général Thomas Luhaka, lui aussi chassé, au gouvernement issu de ces pourparlers.
Voici que sur les 13 élus estampillés MLC, 7 ont juré de prendre part au dialogue politique national facilité par Edem Kodjo et s’exposent au risque d’exclusion. A ce jour, seuls six députés demeurent encore loyaux et fidèles au parti et à son leader, Jean-Pierre Bemba, condamné à 18 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Un groupe dominé par les membres de l’Exécutif du parti et les deux sœurs de Jean-Pierre, Caroline et Françoise. Il s’agit de la secrétaire générale Eve Bazaiba, ses trois adjoints Fidèle Babala, Alexis Lenga et Jacques Lungwana.
Le MLC est devant un dilemme. Soit accepter de garder ses «rebelles» ou les chasser et perdre le droit de demeurer un groupe parlementaire. Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale requiert 25 députés pour former un groupe parlementaire à la chambre basse du Parlement.
René KANZUKU
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