C’est exactement dans cinq jours, sauf imprévu, que les écoles vont rouvrir leurs portes sur toute l’étendue de la République. Les dispositions pratiques majeures auraient été prises par le Gouvernement central. D’après une récente communication de l’Hôtel de Ville de Kinshasa, c’est chose faite dans la capitale de la RDC. A la question leur posée par des journalistes de savoir comment cette nouvelle année scolaire peut-elle réussir, nombre de responsables d’établissements scolaires se sont confiés. L’un d’entre eux, expert du secteur de l’éducation, a estimé que chaque partenaire, c'est-à-dire, les élèves, les parents, les écoles et l’Etat doivent œuvrer en toute responsabilité en s’acquittant de leurs prérogatives respectives. Cette réponse a été de plus partagée par la grande majorité des responsables d’écoles rencontrées.

Fini les vacances ! Les artères de la Ville-Province de Kinshasa et d’autres villes du pays seront bientôt envahies par les élèves. La semaine dernière, le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel est monté au créneau pour fixer les modalités relatives aux frais scolaires, l’achat des uniformes et autres fournitures scolaires. Des fins limiers ont mené une enquête au sujet de la réussite de cette nouvelle année scolaire. Certains responsables d’écoles se sont confiés. Notamment, un préfet d’une école de la place, qui a requis l’anonymat. Il estime que chaque partenaire doit mettre la main dans la patte pour que l’année scolaire 2016-2017 donne les meilleurs fruits. Dans ses propos, il a mis chaque partenaire de l’éducation devant ses responsabilités. Concernant les élèves, il pense qu’ils sont les premiers agents de leurs éducations. Ainsi, doivent-ils mettre fin à la distraction et se mettre au travail. « Il n’y a pas une bonne formation sans l’implication de l’apprenant, les élèves n’ont plus d’intérêt à la lecture, ni à la discipline de l’étude personnel. Cela, contrairement à notre époque, nous nous formions par la lecture et l’étude. Actuellement, les élèves ont difficile à faire les devoirs à domicile, une situation qui engendre parfois des conflits entre les élèves et leurs professeurs », déclare-t-il. Outre les élèves, la même source renseigne que les parents aussi ont la charge de veiller sur l’évolution des études de leurs enfants. Ils doivent de la sorte être plus sévères dans le contrôle des cahiers. Cela constituera un appui pour l’école dans sa mission d’éducation. «Il est de parents qui ne s’occupent pas des études de leurs enfants. Après l’inscription, c’est fini. Ils ne contrôlent pas les cahiers de leurs enfants. Or, l’école doit de temps à autres collaborer avec les parents », a-t-il insisté. S’agissant de l’école, ce Préfet pense que toutes les conditions sont bien réunies pour que l’école donne des bonnes leçons aux élèves. « Les enseignants qualifiés sont là, sauf que de fois ils sont contraint par des aléas qui les poussent à la négligence », rapporte-t-il. Pour ce qui concerne l’Etat, il demande à l’autorité publique d’allouer un budget suffisant à l’enseignement et d’équiper les écoles avec les matériels didactiques. En sus, l’Exécutif central doit aussi insister sur les mouvements des inspecteurs dans les écoles. « Je pense que l’Etat doit doter l’enseignement d’un budget énorme, cela permettrait aux enseignants d’avoir une rémunération décente, qu’il équipe les écoles avec les matériels didactiques en vue d’améliorer la qualité de l’enseignement, et puis motiver les flux des inspecteurs dans les écoles en vue de faire le gendarme »,a-t-il demandé. Par ailleurs, la même source a analysé la montée de la technologie, qui n’a pas seulement un fait positif sur l’éducation des enfants. « Il faut également réglementer le secteur de l’internet qui semble porter un coup fatal sur l’éducation des enfants, martèle-t-il.
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