
La proposition avait été rejetée par l’opposant Vital Kamerhe comme aussi l’église catholique. Dans l’accord politique final à signer, l’opposition qui participe au dialogue, a exigé que soit mentionné clairement le jour et la date de la tenue de la présidentielle ainsi que le jour de la passation des pouvoirs entre le président entrant et sortant. Chose que la majorité avait toujours réfuté prenant la défense de la Ceni qui prétendait qu’il est impossible de publier le calendrier électoral, avant d’avoir les résultats finaux de la révision du fichier électoral. Avec cette annonce de Nangaa, peut-on dire que le pouvoir a cédé finalement sa dernière cartouche ? S’ils avaient reculé pour la séquence des élections, les durs du régime n’entendaient pas céder autre chose. Peut-être etre que la réalité du terrain les a rendus plus réalistes. La colère de la rue mais surtout la forte pression de la communauté internationale. Les jours à venir seront déterminants. Nangaa sera pris au mot, si sa parole n’était que simple effet d’annonce.
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