Les jours passent et le Dialogue politique en République démocratique du Congo poursuit sa laborieuse route vers l'accord politique tant attendu. Dans les coulisses, avec le refus persistant du Rassemblement de venir à la table de discussions, on parle déjà d'un autre, "plus inclusif". Le...

Initié depuis le novembre 2015 par le président Joseph Kabila, le Dialogue politique aura mis une eternité pour ne commencer qu’au début du mois de septembre en cours à Kinshasa, sans pour autant convenir à plusieurs plateformes de l’Opposition. Alors que certaines ont simplement décidéde ne pas y aller, d’autre faisant la navette en suspension de participation et négociation, ce forum politique laisse de plus en plus à entendre qu’il aboutira à un nouveau.

Une idée toujours soutenue par le Rassemblement d’Etienne Tshisekedi, et, à présent, une partie de la Communauté internationale, dont la Belgique en tête.

« On peut imaginer que Kodjo termine son dialogue et qu’il ouvre ensuite la voie à un autre facilitateur qui pourrait, lui, réunir vraiment tous les acteurs de la crise congolaise. Saïd Djinnit, l’envoyé spécial des Nations unies, pourrait être cet homme. Il connaît le dossier, les acteurs, il représente les Nations unies et n’a pas été exposé par le précédent dialogue« , a expliqué le Ministre belge, qui sortait à peine d’une « réunion dédiée à l’Afrique centrale » a laissé entendre Didier Reynders, le Ministre belge des Affaires Etrangères la semaine dernière à New York où il participait à des pourparlers au niveau des Nations Unies.

Mardi 27 septembre, la plénière pour adopter un accord politique n’a pas lieu. Le facilitateur de l’UA, Edem Kodjo, mène des consultations pour ramener plus de membres de l’opposition à la table des négociations. Après les ambassadeurs et l’Eglise catholique lundi, il rencontre l’Eglise protestante ce mardi. Le projet d’accord politique soumis aux participants à ce dialogue circule toujours entre les mains du pouvoir et de l’opposition.

Pendant ce temps, la Majorité au pouvoir croit dur à un accord politique inclusif dans le cadre du Dialogue en cours, même si les alliés du président Joseph Kabila laissent la porte ouverte à des futurs pourparlers avec le camp Tshisekediste.

L’épineuse question du remplacement du facilitateur de l’Union Africaine (UA) Edem Kodjo, toujours soutenue comme préalables par la frange de l’opposition regroupée autour de Tshisekedi, est pourtant balayée d’une seule main par Léonard She Okitundu, qui se confie au micro de Politico.cd.

« Il est la et il reste comme arbitre; mais il revient aux congolais de décider de l’avenir du pays« , clame d’entrée le cadre de la Majorité

Selon Leonard She Okitubdu la « machine est en marche« . « Le dialogue n’est pas grippé, les délégués par composante réfléchissent sur les questions de fond à fin de permettre une issue heureuse des travaux qui ne peuvent pas s’arrêter parce qu’une frange des personnes se retire ou un parti refuse de participer »

Par ailleurs, She Okitundi affirme que les délégués « travaillent dans l intérêt de la Nation », et d’ajouter: « d’ici là, un accord sera signé sous l’oeil de Édem Kodjo ».

Ecoutez She Okitundu.


politico.cd

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