La vie s’ était arrêtée ce matin pendant près d’ une heure entre 08h et 09h à Kananga. Une rumeur on ne peut plus sordide a plongé tout Kananga dans la pagaille. L’ alarmiste nouvelle qui s’ est répandue comme une trainée de poudre alertait les Kanangais sur une possible attaque, aux allures imminentes du chef -lieu de la jeune province du Kasai-Central.

L’ assaut est attribué aux miliciens du chef Kamuena Nsapu, tué le 12 aout dernier à Tshimbulu lors de violents combats entre ses hommes et les forces de l’ ordre.

« Tout de suite les rumeurs ont couru que les hommes de Kamuina Nsapu avaient investi la ville. Comme si cela ne suffisait pas, des policiers en poste au niveau du marché Salongo sous l’effet de la panique ont tiré plusieurs bals en l’air et les autres ont détalé», décrit le journaliste Sosthène Kambidi.

« Il y a eu ce qui est arrivé. Un fou détenant un bâton a été aperçu aux environs de Kananga2 et les gens ont pensé que c’ était un milicien. Du coup, les motocyclistes ont fait circuler des informations comme quoi, la rébellion est entrée dans la ville et les gens ont paniqué », confie Antoinette Kapinga, maire de la ville de Kananga.

D’ après notre correspondant sur place, en moins d’ un quart d’heure, toutes les rues du centre ville se sont vidées. Quelques rares motocyclistes visibles sur les principales artères de la ville roulaient à vives allures et les piétons courraient dans tous les sens à la recherche d’ un abri. Et dans ce mouvement de panique, on va enregistrer des blessés graves dans plusieurs établissements scolaires. Le complexe Athènes paye le lourd tribut avec deux morts et deux élèves en état critique signalés à l’ institut pédagogique de Kananga, IPK.

Selon madame le maire de la ville, la vie a repris à Kananga. Marchés, boutiques, banques et services étatiques ont rouvert. Mais si le calme est revenu au centre ville, il n’ en est pas le cas pour les quartiers périphériques.

« Les tirs reprennent aux environs de l’aéroport de lungandu. Toute la population de Kabanza (Quartier environnant l’aéroport ) est renfermée dans les maisons», a posté sur Facebook, un internaute présent dans la ville.

La situation est encore confuse. Selon des sources familiales, le colonel Tshimanga, commandant de la police ville de Kananga serait mortellement atteint par une balle. Il serait admis dans un hopital de la place. Balle tirée par qui? Difficile de le savoir.
groupel'avenir
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