Après le passage de la CENCO, Marini Bodho a conduit une délégation des ‘’confessions religieuses‘’ hier, mardi 27 septembre 2016, chez Edem Kodjo. Cette rencontre s’est déroulée au 18ème niveau du Pullman Grand Hôtel de Kinshasa, dans les appartements de l’ex-premier ministre togolais, aux environs de 11 heures. Mgr Marini Bodho, haut responsable de l’ECC, s’est expliqué face à la presse livrant, de ce fait, l’objet de leur visite auprès du Facilitateur nommé par l’Union Africaine. ‘’Nous sommes venus ici en délégation de chefs des confessions religieuses pour nous entretenir avec le Facilitateur sur le fonctionnement de notre organisation‘’, affirme Monseigneur Marini. La grande motivation de cette visite reste, à l’en croire, la mise au point qu’ils sont venus faire pour dire à Edem Kodjo que les confessions religieuses, dont l’Eglise du Christ au Congo, maintiennent leur participation au dialogue. Cela, malgré le désistement de l’Eglise Catholique. ‘’Il s’agit là, de la suspension de participation d’une seule confession et non de toutes les confessions religieuses de la République ‘’, précise-t-il. Et de faire appel au passé pour expliciter la grandeur et l’implication de ce consortium de confessions. Marini Bodho martèle sur le fait que les pères spirituels réunis au sein de ce dernier ne cherchent pas des postes. Le but de l’activisme dont ils font montre et continuent d’afficher n’est pas le lucre, selon lui. ‘’Toutes les périodes où il y a des difficultés ‘’, c’est en tant que pères qui jouissent de la considération des fils spirituels et autres qui sont des politiques que les chefs de confessions religieuses entre en jeu. Personnalité dans le dialogue, Marini agirait, d’après ses propos, pour aider les politiques à aplanir les vues. ‘’S’il y a une église, une communauté ecclésiale qui s’exprime sans ce forum, elle ne le fait que pour son propre compte. Et, ses paroles n’engagent qu’elle-même ‘’, indique Mgr Marini Bodho. Sans chrétien, les évêques ne peuvent avoir des âmes à paître pour le Christ. D’où, l’appel à l’apaisement et à la privilégiassions du dialogue comme seule voix pacifique de résolution de crise sont les lignes directrices de la pensée des chefs des confessions religieuses menées par Marini Bodho. L’actuel soutien indéfectible aux pourparlers qui ont lieu à la cité de l’Union Africaine serait aussi issu de cette vérité.
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