Les évêques sont restés de marbre. C’est le constat qui se dégage de l’interview de ce matin sur RFI de l’abbé Shole, secrétaire adjoint de la CENCO, puissante organisation des catholiques. Ils veulent que le dialogue soit plus inclusif. Les prélats catholiques estiment nécessaire qu’un large consensus soit envisagé pour décrisper la tension actuelle. « On ne peut dire que le dialogue va aboutir si une autre partie de l’opposition est dehors. Sinon, une frange de la population ne se sentirait pas concernée », a indiqué l’abbé Donatien Shole, le premier secrétaire général adjoint de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). Les évêques ont rappelé clairement qu’il était hors de question pour le président Kabila de se représenter. Moins d’une année, c’est la période que l’église catholique juge acceptable pour la tenue de la présidentielle. Et donc, pas plus, pas un mandat, il faut un délai le plus court possible. A cela, il faut préciser clairement dans le projet final la date de la tenue de la présidentielle. Au cours d’une rencontre lundi avec le facilitateur Edem Kodjo, les évêques ont rappelé que ‘ »la Cenco n’a pas quitté le dialogue mais elle travaille plutôt pour obtenir plus d’inclusivisité ». La suspension pourra pendre plus de temps mais l’objectif est d’obtenir les résultats positifs. Au sujet de la rencontre entre le pape et le président Kabila, le secrétaire général adjoint a parlé d’une rencontre bénéfique pour le peuple congolais.


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