
« Le Rassemblement réitère son appel au peuple congolais de se prendre en charge en répondant massivement, au pays comme à l’étranger, au mot d’ordre de mobilisation générale par des sit-ins en date du 19 septembre 2016, devant la CENI et les postes diplomatiques à l’étranger, afin d’exiger la convocation immédiate et sans délai du scrutin présidentiel (…) et signifier à (au président) Joseph Kabila son préavis de 3 mois, qui prend effet, le 19 septembre 2016 et se termine le 19 décembre 2016 » rapporte Bruno Tshibala.
D’après Martin Fayulu, il s’agit de « plusieurs sit-ins » sur « toute l’étendue du territoire congolais et à l’étranger » aux différents bureaux de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
« Nous allons y faire deux choses. D’abord remettre à la CENI le préavis de M. Kabila (président de la République), lui disant que son mandat arrive à terme le 19 décembre 2016 (…) et qu’au plus tard, il doit quitter le Palais de la Nation (Ndlr: Palais présidentiel) le soir de ce 19 décembre à 23h59 (…) Deuxièmement, nous allons demander à la CENI de nous montrer la convocation du scrutin pour l’élection présidentiel« , explique M. Fayulu.
En outre, le député national estime que si la CENI ne convoque pas l’élection présidentielle, elle sera « disqualifiée » parce qu’elle aura « violé la constitution ».
Concernant le Dialogue politique qui s’est ouvert depuis le 1er septembre à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, Martin Fayulu affirme que le Rassemblement « n’est pas du tout concerné« .
« Le monologue de la Cité de l’UA concerne la famille politique élargie de Kabila, donc ça ne nous intéresse pas« , déclare Martin Fayulu, réaffirmant que les opposants réclament « toujours un Dialogue selon la résolution 2277 des Nations unies« .
Cette « mobilisation générale » de l’opposition, renseigne le président de l’ECIDé, va continuer « jusqu’à ce que le 19 décembre à 23h59 au plus tard, Monsieur Kabila quitte le Palais de la Nation« .
Ecoutez Martin Fayulu.
https://soundcloud.com/politicordc/martin-fayulu-nous-mobiliserons-jusqua-ce-que-kabila-quitte-le-palais-de-la-nation