ACTUALITE.CD a reçu comme invité de la rédaction Jean -Thierry Monsenepwo, Président de la Ligue des jeunes de la Convention des Congolais Unis (CCU), Communicateur de la MP et actuellement délégué de la composante MP au dialogue Politique Nationale Congolais. Thierry Monsenepwo revient sur l’altercation avec Tom Perriello à l’aéroport de Ndjili après les vives protestations de l’Ambassade puis du département d’Etat.

Qu’est ce qui s’est passé avec Tom Perriello?

Rien de bien grave si ce n’est que nous lui avons dit sans véhémence ni brutalité, mais avec un ton ferme, ce que nous pensions de son approche concernant le dossier électoral en RDC, ainsi que notre situation politique, où nous sommes dans le droit de croire, en un jugement partisan de sa part et sélectif sur la situation globale. Pour la petite histoire, car il est important que les lecteurs de votre site la connaisse. Nous étions, moi et quelques jeunes venus à l’aéroport de NDJILI pour accueillir quelques-uns des nôtres arrivés de la partie Est de la RDC. A la même occasion, nous avons rencontré au salon d’honneur le député INDULU Deo, venu accueillir lui aussi un membre de sa famille. Nous parlions de l’évolution du dialogue, quand M. Perriello fit son entrée. Dans les secondes qui ont suivies, une équipe de reportage de la RTNC l’interviewait sur les raisons de son voyage en RDC. Pince sans rire, Monsieur l’envoyé spécial a clairement dit que son voyage a servi à ce qu’il puisse répéter la position des Etats Unis quant au départ du Président Kabila. Ecoutant de tels propos, le sang de nationaliste qui coule en moi n’a fait qu’un tour et je me suis approché de lui pour lui dire 3 choses : D’abord que la RDC en ce moment était concentrée sur les travaux du dialogue, que les vrais amis de notre pays devraient pousser les uns et les autres vers une vision plus consensuelle de la situation électorale afin de dégager des vrais compromis politiques pour permettre à la CENI d’avancer et non de faire les pyromanes avec des approches biaisées sur le dossier RDC. Qu’ensuite, le sort du Chef de l’Etat, de toutes les institutions de notre pays était réglé dans la constitution, et que seule la cour constitutionnelle était apte à en interpréter la teneur, un droit que n’a même pas même le Vatican où siège le vicaire du fils de Dieu.




On parle d’agression et d’incident diplomatique

Enfin, que cette politique de parti pris, qui fausse le jugement risque de pousser la RDC vers un cas similaire à la Libye ou à l’Irak. Aujourd’hui, ces nations sont en pleine déliquescence. Malheureusement, les événements d’aujourd’hui, la matérialisation d’une haine et d’un clivage entretenu par une partie de l’opposition radicalisée à outrance et entretenue par les propos peu diplomates de Monsieur Perriello, me donnent raison du fait qu’il a mis du feu aux poudres. Et on est en droit de croire que ce n’est pas fait par amour des congolais. Voila donc, la vraie histoire, rien que des mots, pour dire notre mécontentement et qu’au besoin, nous ferons savoir au Président OBAMA que son envoyé spécial sape l’image de son administration. S’il ne le sait pas déjà d’ailleurs.

L’ambassade des USA a vivement protesté. Pourquoi n’avez vous pas trouvé meilleur cadre?

Mais protesté pourquoi? Qui a insulté ou agressé l’envoyé spécial ? Personne n’a levé la main sur lui non plus. Mais pourtant la démocratie, c’est aussi cela. C’est accepté d’entendre les avis contraires. Dans leurs pays, c’est pire. C’est des œufs pourris et des tomates qu’ils lancent sur nos chefs de l’Etat. En réponse aux plaintes de nos ambassades, leurs administrations traitent ces actes de démocratiques. Donc il faut dédramatiser la chose, et demander à l’Ambassade des USA de mieux orienter les énergies sur les méfaits que ce Monsieur fait sur l’image des USA dans la sous région des grands lacs.

Il se trouve que vous n’avez pas été tendres avec lui…

Nous sommes des personnes intègres et bien éduquées. Connaissant nos droits et nos devoirs. Nous ne nous permettrons jamais de porter atteinte à la dignité d’un individu par des voies de faits. A l’aéroport de Ndjili nous avons simplement dit à Mr TOM qu’il n’était plus la bienvenue ici. Car on ne veut pas de son attention qui frise un peu celle qui a conduit la Lybie, l’IRAK, la Syrie et le Soudan dans le gouffre où ils se trouvent A chaque fois qu’une race de proconsul des temps modernes ou de dictateurs aux services des lobbies viendra ici au pays de Lumumba et de Mzee, nous serons et resterons remparts de notre pays. On a que ce Congo nous. Alors on ne négocie pas avec les pyromanes à la barbe du père noël, mais aux idées séparatistes et partisanes.

La ligue des jeunes de CCU est citée dans une affaire des militaires tanzaniens qui seraient en route vers Kinshasa.

C’est une rumeur qui est rependue pour nous salir, mais les congolais savent que l’Etat d’urgence n’est pas décrété en ce moment en RDC. Et que selon la loi de notre pays, ce n’est pas à une ligue des jeunes de la décréter.
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