*Les échos émanant de ces assises présidées par Edem Kodjo pleuvent. L’ultimatum donné par Joseph Kabila à sa famille politique a été respecté. Désormais, la gestion du gouvernement après le 20 décembre 2016, sera confiée à l’Opposition. Et, évidemment, la présidence demeura dans la mouvance. Mais, qui de l’Opposition endossera le rôle de Premier ministre ? La question reste posée même si le nom de Vital Kamerhe caracole. Reste que sur les onze points de divergences entre la Majorité Présidentielle et l’Opposition, huit seraient déjà décantés. C’est dire que les choses avancent. Le groupe de travail œuvre pour ôter les désaccords subsistants. Ainsi, peut-il être dit que le navire du dialogue de la Cité de l’Union Africaine s’achemine vers le quai. Toutefois, des voix s’accordent dans les stratosphères politiques d’ici et d’ailleurs pour réclamer qu’après Kodjo, des pourparlers plus inclusifs soient organisés, pour avoir l’implication de toutes les parties prenantes dont le Rassemblement, resté en dehors du processus.

Des sources bien investies à la facilitation ont rapporté qu’une disposition de l’accord politique de ce forum ouvre déjà une brèche pour qu’un large consensus soit cherché, s’il y a lieu, après la clôture de ces assises.

La position du Rassemblement

Sous la houlette du lider maximo, Etienne Tshisekedi, les forces politiques et sociales de cette méga plateforme de l’Opposition exige la convocation de ce qu’ils appellent le vrai dialogue. Récusé, Kodjo Edem n’est plus éligible pour la facilitation. Saïd Djinnit annoncé notamment, par Didier Reynders à ce rôle, est disqualifié d’office. Car, dans son rapport final issu du conclave, le Rassemblement a dressé un portrait robot du prochain facilitateur ou encore médiateur. Cette mission devrait être confiée, à l’en croire, ‘’à une personnalité dont la stature internationale confère une autorité morale suffisante pour inspirer confiance aux parties prenantes et garantir à tous, la neutralité et l’impartialité’’.

Par ailleurs, poursuivait le Rassemblement, Il convient que cette personnalité soit choisie en dehors des responsables internationaux déjà impliqués à divers niveaux dans les différentes crises de la Région des Grands Lacs et en contact avec les différents milieux politiques congolais. Entre-temps, Tshisekedi et ses comparses continuent à brandir la menace du préavis lancé au régime en place.

Le sommet de Luanda

Dans un décor à mille et une couleurs, en Angola, la situation du Congo-Kinshasa va, ce 26 octobre être sur la table. Les organisations régionales et internationales, statuant sur l’accord cadre d’Addis-Abeba vont scruter au scalpel, la crise congolaise. Une forte délégation de la SADC a déjà fait le tour des acteurs majeurs en RDC. Certes, pour prendre une réelle mesure de la température politique in vivo, à quoi doit-on s’attendre ? Que peut produire ce sommet ? Là-dessus, les avis divergent. Mais, cette grand’messe, pour plusieurs analystes, est d’une importance capitale face aux enjeux de l’heure.

Un accord bientôt à l’UA

"Un accord est imminent, nous pouvons même l'annoncer. Il devrait être signé dans les jours ou les heures qui viennent", a rassuré Lambert Mende, lors d’une intervention musclée sur France 24. D’autres ténors de la Majorité Présidentielle, de l’Opposition et de la Société Civile confient la même chose. Les points de divergence vaincus par le groupe restreint de travail, la facilitation va programmer une plénière pour clôturer les travaux du dialogue avec la signature de l’accord politique.
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