*Economiste des Universités de Reims et de l’Université de Paris 1 Pathéon-Sorbonne, ancien chercheur à l’Université de Sorbonne et Professeur d’Econométrie à l’ISTA, Candidat à la députation nationale en 2011, M. Norbert Luzawu est un cadre important au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, parti cher au lider maximo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

Face au débat houleux que suscite l’initiative de l’Udps et du Rassemblement sur le régime spécial devant régir le pays, après le 19 décembre 2016, il a soutenu, dans une réflexion exposée à La Prospérité, les bases constitutionnelles sur lesquelles repose cette proposition. D’après lui, en effet, le soubassement du régime spécial est caché dans l’article 64 de la Constitution qui stipule clairement : «Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi ». L’alinéa premier de cet article est clair en ce qui concerne le devoir qu’a tout individu de protéger la Constitution. Et, son alinéa 2 parle de l’infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat pour ceux qui voudraient renverser le régime constitutionnel. M. Norbert L. rejette l’argumentation selon laquelle l’Udps ou le Rassemblement compte renverser le pouvoir en place.

Par contre, l’article 64 laisse, à son avis, plusieurs brèches quant aux moyens à mettre en œuvre pour barricader le chemin à toute personne qui viole ou qui a l’intention de violer la Constitution. La problématique est la suivante : «comment procéder pour faire échec à un individu qui prend le pouvoir par la force ?», s’est-il interrogé. La réponse a été donnée en ces termes : «La Constitution laisse un champ de possibilités pour faire échec à tout individu qui exerce le pouvoir en violation de la Constitution. Et à l’étape actuelle, le Rassemblement propose le régime spécial. Aujourd’hui, pour protéger la Constitution, comme elle est sacrée, nous suggérons le régime spécial. Toutefois, nous pouvons encore imaginer d’autres moyens parce que le constituant nous donne toute une panoplie de possibilités pour sécuriser la loi fondamentale du pays».

Vrai dialogue

«Nous savons bien que le Président Kabila est encore dans son mandat. Cet ainsi que nous souhaitons un accord politique consensuel et qui soit plus inclusif. Cet à ce titre que nous n’exigeons pas un deuxième dialogue mais la convocation d’un vrai dialogue», a-t-il souligné. Ce dialogue va confronter les résolutions du dialogue politique sous les auspices d’Edem Kodjo ainsi que le cahier des charges du Rassemblement. «Puisque le dialogue du Camp Tshatshi a consacré la bipolarisation. Nous avons les amis de la mouvance de la MP d’un côté, et l’Udps et le Rassemblement sous le leadership d’Etienne Tshisekedi, de l’autre côté. Après notre conclave, nous demandons le vrai dialogue qui traitera les résolutions du dialogue de camp Tshatshi et les résolutions de notre conclave. C’est par là que nous allons discuter maintenant de l’avenir de notre pays sur l’après 19 décembre 2016», a-t-il éclairci.

En définitive, Norbert Luzawu prie qu’il y ait au plus vite possible la tenue de ce dialogue, le vrai alors, afin d’aboutir sur des solutions idoines. Il a prôné les vertus de ce round qui permettra au peuple congolais de vivre en paix.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top