
Pour la MP donc, il ne s’agit que de la « formalisation du projet séditieux du Rassemblement de confisquer le pouvoir d’Etat à la faveur du chaos et de la violence de la rue, selon la propre expression de leur président, Etienne Tshisekedi, qu’elle qu’en soit le prix« . C’est-à-dire, explique la MP, « en violation de la Constitution et par le sang des innocents, abusés par leurs propos« .
La Majorité Présidentielle fait référence à la proposition du Rassemblement à un « régime d’exception » à la date du 20 décembre 2016, qui signe la fin du deuxième et dernier mandat du président Joseph Kabila .
« Dans le but de conjurer ce genre de conspiration, la Commission PAJ d’alors, avait judicieusement inséré une disposition à l’article 70 selon laquelle +le Chef de l’Etat en exercice ne peut céder le pouvoir qu’à un président nouvellement élu+, c’est-à-dire proclamé par la Cour Constitutionnelle. Embouchant la même trompette, la plénière de l’Assemblée nationale avait entériné cette disposition appelée à +écarter la perspective du chaos politique, aujourd’hui recherchée par le Rassemblement, où le pouvoir reviendrait au plus téméraire« , a indiqué ce communiqué du Secrétariat général de la MP.
Le communiqué