
« Si une telle déclaration a été faite par Joseph Kabila à l’étranger, de surcroît en Tanzanie qui fut longtemps sa patrie d’adoption, elle sera inévitablement perçue soit comme une couardise d’un chef qui a perdu toute autorité et qui n’ose plus s’adresser directement au peuple devant lequel il a prêté serment, soit comme une énième provocation doublée d’un mépris pour la population congolaise qui, la toute première, a droit à la primeur de cette décision contre laquelle des dizaines de compatriotes ont été sauvagement massacrés pour avoir tout simplement rappelé que la Constitution est un bien commun qu’il faut respecter ! Décidément si c’est vrai, Joseph Kabila demeurera l’homme des rendez-vous manqués avec les Congolais, » a dit Kamitatu à ACTUALITE.CD