Quelques heures après la signature de l'accord issu du dialogue national en RDC mardi, l'envoyé spécial des États-unis a réagi. Interrogé sur BBC Afrique, Tom Perriello a affirmé que les congolais désiraient l'organisation de l'élection présidentielle qui pourrait constituer la première transition démocratique dans l'histoire du pays.

«C'est une opportunité historique. Il y a eu beaucoup des frustrations parce que le gouvernement ne respecte pas les termes de la constitution qui exige la convocation de la présidentielle, vu que le mandat de Joseph Kabila prend fin en décembre de cette année », a précisé M. Perriello.

Il était important d'amener tous les acteurs politiques principaux autour de la table pour trouver une solution, mais cela n'a pas eu lieu, a-t-il reconnu.

«Tout le monde sait que le mandat de Joseph Kabila prend fin le 19 décembre, mais il y a beaucoup de désaccord sur la légitimité de prolonger son mandat et la tache est difficile», a ajouté le diplomate américain.

Il a par ailleurs qualifié d'un peu long le délai des échéances décidé dans l'accord et appelé à l'organisation de la présidentielle l'année prochaine. «C'est ce que veut le peuple congolais», a conclu Tom Perriello.

Une position partagée par la France. À travers son ministre des affaires étrangères Jean Marc Ayrault, Paris a, aussi, appelé, mardi, au respect de la constitution, et au chef à l'État de déclarer publiquement qu'il ne sera pas candidat pour un troisième mandat.
m.cas-info.ca

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