*La date du 19 décembre 2016 est réputée fatidique puisque constitutionnellement parlant, il y a une contradiction entre les institutions et la Constitution. Pour éviter au pays l’effusion du sang, le parti politique Convention des Congolais pour un ordre nouveau (Condor), appelle la jeunesse à s’assumer en toute responsabilité par une bonne communication à travers la télévision, la radio ainsi qu’à travers les réseaux sociaux. C’est dans ce sens que cette famille politique met à la disposition de la jeunesse l’outil «CONDOR 64» que l’on trouve sur facebook et Whatsapp. Ces instruments permettent aux jeunes d’échanger avec Condor. Il estime, par ailleurs, que la jeunesse «doit apporter des solutions pacifiques durables, constructives et non destructives, afin de définir leur responsabilité à se prendre en charge et à éviter toute casse possible». Lisez, ci-dessous, la déclaration de ce parti politique membre du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, signée par son Président National, Gabin Tshiteya.

COMMUNICATION AVEC LA JEUNESSE SUR LE CHAOS A PARTIR DU 19 DECEMBRE 2016

On entend par chaos, une confusion générale. Dans le cas de ce débat, cette confusion générale provient de la contradiction qu’il y a entre les institutions et la Constitution ayant comme conséquence, une déconnexion des politiques devenus illégitimes et l’administration. (Secrétaires Généraux et les ministres). A une situation exceptionnelle, des mesures exceptionnelles.

C’est pourquoi, nous en appelons à la jeunesse d’arbitrer cette contradiction car, celle-ci doit se prendre en charge et nul n’est besoin qu’un mot d’ordre ne lui soit donné, comme acteur principal en mesure d’apporter la solution à cette contradiction, les deux leaders en bipolarisation, Tshisekedi et Kabila ont eu à interpeller cette jeunesse.

Elle doit s’impliquer pour s’imposer et chasser la confusion à la base de laquelle les élections régulières dans le délai n’ont pas été effectuées. Elle doit apporter des solutions pacifiques durables et efficaces tout en évitant et en limitant toute casse possible. Ces solutions doivent garantir la paix et la sécurité du peuple congolais.

Par quels moyens, la jeunesse peut-elle apporter la solution ? C’est en utilisant la bonne communication (la télévision, la radio et les réseaux sociaux) qu’elle peut y arriver.

Condor met à la disposition de cette jeunesse ses réseaux sociaux : sur facebook : «CONDOR » et sur Whatsapp, pour échanges et suggestions de cette jeunesse pointée comme manipulable que Condor éveille, responsabilise pour des solutions intelligentes, consciencieuses, constructives et non destructives afin de définir leur responsabilité de se prendre en charge.

En effet, le pouvoir en place nous a privés en violation des articles 23, 24 et 26 de la Constitution des moyens traditionnels de communication, par les meetings et par les manifestations publiques. D’où, le recours à ces moyens qui ne seront pas un prétexte pour tuer ou arrêter qui que ce soit.

Condor évite que la jeunesse ne soit corrompue comme habituellement après certaines manifestations organisées par la majorité où il y aurait dispute, corruption et bagarre par suite de mauvais partage de l’argent de l’ordre de 3.000, 4.000 ou 5.000 Fc qui ne représente à peine 3 à 4 bouteilles de bière.

La jeunesse doit s’assumer parce qu’elle est le fer de lance de notre pays, elle représente la majorité de la population ; c’est également elle qui s’exprime dans sa majorité pour élire les représentants du peuple. Le droit de contrôler ces élus lui revient prioritairement.

Des éventuels scénarii possibles seraient les suivants :

il y aurait rupture entre l’armée, la police et les politiques car ces derniers seraient hors mandat. Bien qu’apolitiques, ils ont le devoir de position face à l’illégitimité ;
il y aurait refus de paiement des factures de la Snel, de la Régideso et même les tickets de Transco ;
il y aurait refus de payer les taxes diverses et les impôts à l’Etat ;
il y aurait refus d’obtempérer à des ordres illégaux dans l’armée et dans la police qui dépendent du pouvoir politique alors que ces deux entités administratives seraient appelées au respect de la Constitution (Art. 28) ;
il y aurait refus d’informer les autorités municipales ou urbaines de l’organisation des manifestations ;
Et autres scénarii aboutissant à une résistance passive pour le respect de la constitution.
Condor prône la rébellion politique de la jeunesse afin que tout le monde s’implique politiquement pour faire échec à ce complot du camp Tshatshi dont les acteurs voudraient absolument se maintenir au pouvoir par violation de la Constitution.

Gabin Tshiteya

Président National de Condor
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