Depuis la nomination de Samy Badibanga comme premier ministre du gouvernement de transition, le jeudi 17 novembre, une certaine agitation s’est emparée de la scène politique congolaise. La lutte effrénée pour le poste de Matata s’est achevée mais celle de la quête des postes venait à peine de commencer. L’heure serait propice aux CV de tous genres, à la finalisation des listes de composantes et des quotas entre les parties prenantes au dialogue. A savoir, la Majorité Présidentielle, l’Opposition ainsi que la Société Civile. Toutefois, le cœur de tous les signataires de l’Accord Politique n’est pas dans le Gouvernement. En effet, des indiscrétions, Kamerhe Vital et son UNC seraient désormais réticents à participer au Gouvernement Badibanga.

A la place de prendre part à l’Exécutif national qui devra gérer la chose publique durant la transition, l’Union pour la Nation Congolaise aurait l’ambition d’être sérieusement embarqué dans le comité de suivi et dans la Commission Electorale Nationale Indépendante-CENI-. Selon des révélations, ce nouveau but est motivé par l’ardeur qu’auraient l’UNC et son président à veiller sur l’application de toutes les dispositions du compromis politique conclu à la cité de l’Union Africaine. Qui, si elles sont appliquées, étape par étape, devront déboucher à l’organisation des élections fin avril 2018, au plus tard.

Les tractations en cours

Le jour même de la nomination par ordonnance présidentielle de Samy Badibanga, la majorité présidentielle aurait organisé une première réunion tard dans la nuit, révèle une consœur. Cette rencontre aura été de toute intensité car la liste de ministrables était loin de faire l’unanimité au sein de la famille politique du Chef de l’Etat. Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie -PPRD-, première formation politique et parti cher au président de la République, aurait manifesté des sérieux mécontentements sur le quota lui réservé et aussi sur les noms de personnes repris sur la liste à transmettre. D’autres rendez-vous devront, normalement, avoir lieu sous peu. La Société Civile, de même, s’activerait sous les radars. En clair, le quota des parties prenantes au dialogue dans la constitution du Gouvernement Badibanga n’est pas clarifié. Mais, il ressort des enquêtes des fins limiers que des ministères à l’instar de la défense, du budget et de la prévoyance sociale vont revenir à l’Opposition signataire de l’Accord. Toutefois, la MP souhaiterait garder une emprise sur les portefeuilles IMPORTANTS notamment, le ministère de l’intérieur, les finances et les affaires étrangères etc. Le Premier Ministre Samy Badibanga devrait débuter ce week-end des consultations dans l’Opposition. Le Gouvernement à venir risque d’être rempli d’autres Badibanga, c'est-à-dire, des candidats doués dont on ne s’attendait pas. Alors que la course aux postes va de plus belle, il sied de signaler que la nouvelle équipe gouvernementale devrait faire face à un premier défi de taille. Il s’agit de survivre au préavis du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. Puis, c’est la problématique du social et du financement des élections d’ici avril 2018.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top