« Les États-Unis reconnaissent que les prochaines semaines seront essentielles pour déterminer si la République démocratique du Congo (RDC) poursuit une voie de principes démocratiques et de compromis ou risque de retourner à la violence et à l’instabilité« , déclare ce communiqué du Départ d’Etat américain.

La situation en République démocratique du Congo demeure en effet tendue, alors qu’Etienne Tshisekedi, le leader de la large coalition des opposants du Rassemblement, a donné le samedi dernier un rendez-vous à la population pour faire partir le président Kabila à l’issu de son mandat, le 19 décembre prochain. Une date que redoutent clairement les Etats-Unis qui sont farouchement opposés à Joseph Kabila, soupçonné de vouloir se maintenir au pouvoir.

Le président congolais, qui a signé un accord avec une partie de l’opposition durant le Dialogue politique qui s’est tenu en octobre dernier, a néanmoins demandé à l’Eglise catholique de pouvoir faire la médiation entre lui et l’opposant Etienne Tshisekedi.

« Nous soulignons notre soutien aux discussions facilitées par la Conférence épiscopale Nationale du Congo (CENCO) entre l’opposition politique et le gouvernement de la RDC afin de parvenir à un consensus vers des élections crédibles et en temps voulu. Le succès de ces discussions, s’appuyant sur et renforçant l’accord du 18 octobre facilité par l’Union africaine, dépendra de la participation de bonne foi, des engagements sérieux et des concessions tangibles de la part de l’opposition politique et du gouvernement de la RDC« , font ainsi savoir les Etats-Unis dans leur communiqué.

Par ailleurs, le gouvernement américain appelle « instamment au gouvernement de la RDC et à l’opposition de travailler avec la CENCO pour répondre aux préoccupations qui subsistent, y compris le calendrier des élections présidentielles de 2017, des garanties que le président Kabila ne cherchera pas à briguer un autre mandat et que la Constitution ne sera pas modifiée pour permettre une indépendance accrue du leadership de la commission électorale nationale (CENI), un gouvernement de transition inclusif et un solide comité de surveillance indépendant.«

Les Etats-Unis ont également appelé Etienne Tshisekedi à « s’abstenir de rhétorique incendiaire ou des actions incompatibles avec les normes démocratiques« .

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