Après le discours du chef de l’Etat sur l’état de la devant le Parlement réuni en congrès ce mardi 15 novembre, les acteurs politiques de la Majorité présidentielle(MP) et ceux de l’opposition ont réagi à ses propos.

Tryphon Kinkey Mulumba, ministre des relations avec le parlement et membre de la MP, indique qu’il est satisfait non seulement par les applaudissements du discours mais aussi de son contenu. Il note avoir retenu que le chef de l’Etat respectera la constitution.

« Un discours sur l’état de la nation aussi applaudi, cela montre qu’au moment où on critique  le chef de l’état, au moment où il y a cet interventionnisme étranger, il y a un désir profond, une envie réelle de Kabila. C’est le message fort qui est envoyé aujourd’hui », affirme Tryphon Kinkey.

Du côté des membres de l’opposition qui ont participé au dialogue, Jean Lucien Busa fait remarquer que dans son discours, le président a pris l’engagement d’appliquer l’accord politique. Il estime que toutes les préoccupations liées à l’alternance politique ont été balayées par le discours de Joseph Kabila.

« Les questions qui préoccupaient les congolais étaient de deux ordres. La première est celle de savoir si l’accord politique va être appliqué. Aujourd’hui, dans le discours du président de la république, il est noté que l’accord reste le choix qui est fait pour baliser l’avenir. La deuxième chose est que le président a parlé de son avenir politique. Il dit très clairement que la démocratie congolaise doit être préservée et que tout va se passer conformément à la constitution de la RDC. Le président a indiqué que la constitution, c’est le seul socle sur lequel le pays va être géré », rapporte Jean Lucien Busa, président du parti politique CDR.

Déception de l’Alliance pour la République

Pour sa part, l’Opposition qui n’a pas participé au dialogue estime que le président Kabila est resté superficiel et n’a pas abordé les questions fondamentales. Le président de la plateforme l’Alliance pour la république(AR) Delly Sessanga, note que le respect de la constitution reste menacée dans le fond. Il plaide pour  la mise en place d’un consensus politique beaucoup plus large sur la gestion du pays après le 19 décembre.

« J’ai suivi un président qui faisait son propre bilan et qui était content de celui-ci. Nous n’en avons pas la même perception. A trente jours de la fin  du mandat du président de la République, nous l’attendions plutôt sur le terrain de la suite des évènements en ce qui concerne les élections à venir. Et rien de précis n’a été énoncé. Par rapport au compromis politique qu’il faut trouver, il reconnait lui-même que leur accord reste perfectible. Tout n’a pas été fait pour que les fils de ce pays s’entendent et que la paix soit préservée.  Nous pensons que la voie d’un dialogue véritablement inclusif est la seule voie qui s’offre comme solution à la paix et à la stabilité de ce pays », recommande Delly Sessanga.
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