Selon Global Witness, cet accord prive l’Etat congolais de recettes pouvant aller jusqu’à 880 millions de dollars sur plusieurs années, « plus que les dépenses publiques annuelles du Congo dans le domaine de la santé« , fait savoir l’ONG britanique. Une affirmation que conteste toutefois Fleurette Group, la société de Dan Gertler.




Signé en janvier 2015, renseigne AFP, cet accord de transfert porte sur des redevances liées à la production de la mine de cuivre de Kamoto dans le sud-est de la RDC.  Il a été confirmé par les deux partenaires de Gécamines dans KCC, l’entreprise chargée de l’exploitation de cette mine parmi les plus grandes du pays : le groupe suisse Glencore, et Fleurette Group, holding de M. Gertler.







Spécialisée dans la dénonciation des conflits de corruption liés aux ressources naturelles dans les pays en développement, Global Witness juge « troublant » que Gécamines ait « abandonné des flux de trésorerie potentiellement importants qui devraient être affectés à la construction de l’avenir du Congo«




« Pire encore, ajoute l’ONG, elle en a fait bénéficier une compagnie inconnue et anonyme appartenant à un individu au passé lié à de nombreux contrats suspects ».
M. Gertler est soupçonné, comme beaucoup d’autres personnes, d’avoir acquis dans des conditions opaques des concessions minières en RDC, l’un des pays les moins développés de la planète en dépit, ou à cause, de ses immenses ressources naturelles.
Avec AFP
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