Les informations à notre possession font état d’une grande rencontre prévue entre la Majorité présidentielle et le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au Changement. Cette réunion aura lieu aujourd’hui, à Kinshasa, dans l’après-midi. Jusque-là, les questions se posent sur l’objet à l’ordre du jour de cette rencontre. A en croire quelques leaders proches du Rassemblement, cette grande réunion va traiter des questions brûlantes de l’heure. Aussi, on laisse croire que le cahier des charges du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au changement sera au centre des discussions. Il y a lieu de noter que les grandes lignes de ce cahier des charges font état de la libération des prisonniers politiques et d’opinions ; libération des médias proches de l’opposition, l’ouverture des médias publics à toutes les forces vives de la nation ; l’abandon des poursuites judiciaires contre tous les opposants dont Moïse Katumbi ; l’organisation des élections au plus tard en 2017 ; la décrispation de l’espace politique ; l’instauration d’un régime spécial après le 20 décembre prochain, etc. Par ailleurs, faut-il rappeler que, selon quelques sources, la majorité présidentielle aurait proposé la primature au Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au Changement. Mais, le Rassemblement ne serait pas flatté par rapport à la primature car, à en croire Jean-Marc Kabund, Secrétaire Général de l’UDPS et membre du Conseil des Sages, il n’est pas question d’échanger la primature avec le glissement. Donc, le Rassemblement est scotché à la Constitution.

C’est certainement les derniers virages. Tout le monde attendait une rencontre directe entre la majorité présidentielle et le Rassemblement de Tshisekedi. Si rien ne change, cette rencontre aura lieu bel et bien cet après-midi. Quelques sources proches du Rassemblement, par téléphone, ont confirmé cette information à La prospérité, quotidien d’actions pour la démocratie et le développement. A en croire les mêmes sources, cette rencontre sera organisée sous les auspices de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, CENCO en sigle. Il faut signaler d’ores et déjà qu’en ce qui concerne l’adhésion à l’accord du dialogue facilité par le togolais Edem Kodjo, le Rassemblement est catégorique. Pour ce dernier, il n’est pas question d’adhérer aux résolutions issues d’un dialogue tenu dans un camp militaire. Aussi, pour cette plateforme de l’opposition que préside Etienne Tshisekedi, tous ceux qui ont pris à ce dialogue de Kodjo sont des ennemis de la République, c'est-à-dire, des traitres qui ont décidé de se liguer contre le peuple. Des questions restent posées notamment, sur l’issue de cette rencontre qui fait couler déjà encre et salive. Est-ce que les deux parties vont-ils arriver à se mettre d’accord sur les préalables ? Est-ce qu’il y aura une attente sur les concessions ? Seul l’avenir nous le dira car, ce n’est plus qu’une question d’heure.

Les attentes de la population

La population congolaise attend un compromis qui pourra permettre à la République Démocratique du Congo de sortir de la crise et surtout d’éviter le chaos. Un appel pathétique est lancé à l’endroit des autorités congolaises qui doivent, désormais, faire preuve de beaucoup de responsabilité. L’avenir de la nation étant en jeu, les deux parties doivent se surpasser pour arriver à un consensus notamment, sur les dates des élections, la période de la petite transition, des préalables, etc. Lors de sa visite en République Démocratique du Congo, la délégation du Conseil de sécurité avait également insisté sur la culture du dialogue. Elle avait appelé les autorités congolaises à privilégier l’intérêt supérieur de la nation en mettant de côté les différents.
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