*Arrivée à Kinshasa depuis le vendredi 11 novembre dernier, la délégation du conseil de sécurité a, après consultation de toutes les forces vives congolaises, tenu une conférence de presse pour livrer les secrets de ces différents échanges. C’était le samedi 12 novembre dernier à l’amphithéâtre du Fleuve Congo Hôtel dans la commune de la Gombe. Il faut rappeler que, peu avant cette conférence de presse, la délégation a rencontré le Rassemblement avec Christophe Lutundula, la majorité avec Henri Mova Sakanyi, l’opposition qui a pris part au dialogue avec Kamerhe et la société civile avec Georges Kapiamba.

A la lumière de ces échanges, la délégation a noté plusieurs points de convergences entre l’opposition et la majorité. M. Delattre souligne qu’il y a trois points qui se ressemblent dans les revendications de toutes les parties. A en croire ses propos, toutes les parties refusent la violence et veulent promouvoir le dialogue ; les parties souhaitent tous une transition dans le respect de la Constitution, et aussi prendre conscience en ce qui concerne le rôle de la RDC vis-à-vis de ses alentours. Pour sa part, Ismaël Abrao de l’Angola, pense que les autorités congolaises doivent cultiver le dialogue pour éviter le chaos. Aussi, il a lancé un appel à la responsabilité à l’endroit des leaders de la RDC.

Il y a lieu de rappeler que la conférence était animée par François Delattre, Ambassadeur de la France au Conseil de Sécurité ; Ismaël Abrao, Ambassadeur de l’Angola au Conseil de Sécurité et Maman Sambo Sidiku, Représentant spécial du SG des Nations Unies au Congo. Il faudra retenir de cette conférence de presse que la délégation du Conseil de Sécurité mène une mission préventive. Il s’agit, à en croire l’Ambassadeur Angolais d’éviter le chaos et surtout de cultiver le dialogue pour le bien-être de tous les congolais. Réagissant par rapport à la question de la révision constitutionnelle, la délégation pense que l’accord signé le 18 octobre dernier est déjà un pas vers la paix. « L’accord signé est une bonne chose, il faudra maintenant travailler pour que ce document obtienne l’adhésion de toutes les forces et travailler pour son inclusivité», a dit Ismaël Abrao devant la presse nationale et internationale. En ce qui concerne un autre mandat du Chef de l’Etat, Ismaël Abrao pense cela n’est pas l’essentiel, le plus important ce que la population vive dans la paix et que le pays se développe. Pour y arriver, pense-t-il, il faudra que les autorités congolaises arrivent à se parler et à trouver de compromis pour le bien-être de toute la nation. Par ailleurs, il faut noter que la question de l’interdiction des manifestations publiques a été aussi au centre des échanges de la délégation avec le Président de la République. A ce sujet, le Conseil de Sécurité plaide pour que la démocratie soit instaurée au pays. En ce qui concerne la question de la coupure de signal de RFI, François Delattre a fait savoir que les pourparlers se poursuivent avec le gouvernement congolais.
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