Le colonel Mwana Mputu, porte-parole de la police met en garde ceux qui vont tenter de troubler l’ordre public ou qui vont manifester sans autorisation, lundi 19 décembre.

« La police empêchera l’exercice de toute manifestation publique à caractère politique non autorisé à travers toute l’étendue du territoire national, elle protégera la population et ses biens. Sont notamment prohibées toute incitation de la population à la désobéissance civile et toute instrumentalisation de la jeunesse désœuvrée à la pose des barricades enflammées sur la chaussée et au jet des graviers sur les usagers. Ainsi, tout rassemblement de plus de dix personnes étant d’office illicite, sera dispersé d’initiative », prévient le colonel Mwana Mputu.

Le porte-parole de la police a indiqué que la présence renforcée des forces militaire et policière dans la ville de Kinshasa et dans d’autres villes à travers le pays, rassure la population. Il fait remarquer qu’il s’agit d’une prévention à la sécurité de la population.

« Partant des menaces recensées dans certaines zones de turbulence et malgré de nombreux appels à l’apaisement et au calme lancé par de nombreux responsables des partis politiques d’opposition et de la Majorité présidentielle, la police nationale a été informée de la résolution et de la détermination de certains mauvais citoyens ayant levé l’option de poser des actes de vandalisme à la date du 19 décembre 2016, dans la finalité de briser la sérénité établie », argumente le colonel Mwana Mputu.

Il note que, dans l’impératif de la sauvegarde de l’ordre public, « la Police nationale congolaise a été amenée de façon préventive à rassurer nos concitoyens en mettant en place un dispositif sécuritaire ».

« Nous avons ainsi investi des points chauds et des sites stratégiques avec pour objectif de décourager toute velléité criminelle et de parer à la commission des actes répréhensibles à même d’énerver ou de violenter les dispositions du code pénal », affirme le porte-parole de la police.

Il indique que les instructions ont été données aux commandants des unités de la police pour que les droits humains soient respectés.

« La hiérarchie de la police a strictement instruit les commandants d’unités de veiller à l’encadrement des hommes sous leur commandement et qu’aucune violation des droits humains ni celle des liberté publiques individuelles ne sera tolérée », rassure le colonel Mwana Mputu.
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