« Je n’ai pas de choix, je fais savoir aux enfants que je ne saurai pas, pour ces fêtes de fin d’année, leur donner les cadeaux compte tenu des temps difficiles que le pays traverse.

Je me bats plutôt pour les provisions alimentaires afin qu’ils trouvent de quoi manger pendant les fêtes de Noël et de Bonana », a laissé entendre un parent que l’environnement sociopolitique actuel très tendu dans le pays ne permet pas d’offrir les meilleurs moments de fin d’année à ses enfants.

Une situation qui semble être générale pour des parents de Kinshasa incapables, pour la plus part, de satisfaire certains besoins de leurs enfants en cette période de fin d’année, où ils sont censés donner le plus possible des cadeaux aux enfants.

Outre la situation déjà précaire du pays, il y a désormais la fin du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila à la tête de la RD Congo qui rend de plus en plus agité cet environnement sociopolitique.

Surtout qu’à Kinshasa, comme dans beaucoup de villes du pays, le début de la semaine a été très difficile, soit du 19 au 20 décembre 2016, avec les manifestations hostiles à Joseph Kabila qui est au-delà de son mandat de Président de la RD Congo.

Ce qui est un véritable manque à gagner pour les travailleurs, dont la plupart ne sont pas sortis de chez eux pendant ces deux jours de manifestations hostiles à Joseph Kabila.

Ainsi, à deux jours de Noël, les marchés sont envahis par les intéressés qui s’approvisionnent en denrées alimentaires, alors qu’ils s’approchent difficilement des étalages où sont vendus les produits qui peuvent constituer des cadeaux pour enfants, notamment les jouets.

Une vendeuse explique à l’une de ses voisines à son retour du marché : « on n’a pas vendu pendant deux jours à cause des manifestations du 19 au 20 décembre 2016, et à l’allure où vont les choses au niveau du marché de Matete, nous risquons, nous qui vendons les habits pour enfant, de ne pas faire des bénéfices comme on le fait habituellement en cette période. Peut-être, c’est juste pour cette période de Noël, j’espère que les choses vont s’améliorer pour la Bonana ».

Il faut dire qu’à Kinshasa, des familles vivent, depuis quelques années, grâce à l’assistance financière venant de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Maintenant que les activités ont repris, particulièrement à Kinshasa, ces familles peuvent espérer recevoir, comme chaque fin d’année, l’assistance nécessaire de certains de leurs parents vivant dans ces pays d’Europe et d’Amérique du Nord.
Par Lucien Kazadi T.
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