Le compromis politique du centre interdiocésain trouvé dans la douleur hier vendredi tard dans la journée ne fait pas le bonheur de tous. En effet, le bonheur des uns fait le malheur des autres dit-on.
Dès l’annonce de l’accord , le ministre du Plan J-L Bussa et le ministre des transports José Makila, ont refusé de prendre part à la plénière des négociations directes qui devait l’entériner. Ils ont quitté les lieux.
Les leaders de l’opposition qui avaient pris au dialogue de la cité de l’Union africaine n’ont pas motivé jusqu’à présent leur refus.
Mais il est aisé de comprendre que cet accord va redistribuer les cartes notamment en matière de partage de responsabilités.
D’ores et déjà, le premier ministre Samy Badibanga va perdre son douillet fauteuil, qui reviendra désormais au Rassop.
Quant aux ministres d’Etat Bussa et Makila, il n’est pas sûr qu’ils gardent leurs juteux portefeuilles ministériels et leurs rangs.
Ils peuvent rester dans le futur gouvernement mais à des postes ministériels moins importants.
Leur mécontentement est donc légitime. Mais face à l’intérêt général, l’égoïsme politicien d’où qu’il vienne n’est pas souhaitable ni souhaité.
À l’inverse de ses 3 partenaires, Vital Kamerhe leader de l’UNC déclare qu’il signera l’accord de la Cenco.
Si le trio Badibanga -Bussa -Makila campent sur leur position, cela va consacrer la division de l’opposition dite signataire de l’accord de l’UA.
Mais selon nos reporters, Bussa et Makila ont fait le déplacement du Centre interdiocésain pour prendre part à la cérémonie de signature solennelle de l’accord politique.
Il semble que leurs positions aient beaucoup évolué.
Ils seraient favorables au nouveau compromis politique obtenu grâce à la facilitation des évêques.

Jeff Kaleb

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