L’Union Européenne a adopté ce lundi 12 décembre 2016 des mesures restrictives en matière de déplacements et un gel des avoirs à l’égard de sept responsables congolais « occupant des positions de responsabilité dans la chaîne de commandement des auteurs de violences, avec effet immédiat,».

ACTUALITE.CD vous propose ici-bas et in extenso l’annexe des documents de l’UE reprenant les faits reprochés à chacun de ce sept responsables de services de sécurités sanctionnés.

Ilunga Kampete, commandant de la Garde Républicaine

Ilunga Kampete était responsable des unités de la GR déployées sur le terrain et impliquées dans le recours disproportionné à la force et à une répression violente en septembre 2016 à Kinshasa. À ce titre, Ilunga Kampete a donc contribué en les planifiant, dirigeant ou commettant, à des actes constituant de graves violations des droits de l’homme en RDC.

Gabriel Amisi Kumba, Commandant de la première zone de défense de FARDC

Commandant de la première zone de défense de l’armée congolaise (FARDC), dont les forces ont participé au recours disproportionné à la force et à la répression violente en septembre 2016 à Kinshasa. À ce titre, Gabriel Amisi Kuba a donc contribué, en les planifiant, dirigeant ou commettant, à des actes constituant de graves violations des droits de l’homme en RDC.

Ferdinand Ilunga Luyoyo, Commandant de l’unité anti-émeute (PNC)

Ferdinant Ilunga Luyoyo a été responsable du recours disproportionné à la force et à la répression violente en septembre 2016 à Kinshasa. À ce titre, Ferdinant Ilunga Luyoyo a donc contribué, en les planifiant, dirigeant ou commettant, à des actes constituant de graves violations des droits de l’homme en RDC.

Célestin Kanyama, Commissaire de la police nationale congolaise

Célestin Kanyama a été responsable du recours disproportionné à la force et à la répression violente en septembre 2016 à Kinshasa. À ce titre, Célestin Kanyama a donc contribué, en les planifiant, dirigeant ou commettant, à des actes constituant de graves violations des droits de l’homme en RDC.

John Numbi, ancien inspecteur de la police nationale congolaise

John Numbi demeure un personnage influent qui a notamment été impliqué dans la campagne d’intimidation violente menée dans le cadre des élections des gouverneurs de mars 2016 dans les quatre provinces de l’ex-Katanga et à ce titre est responsable d’avoir fait obstacle à une sortie de crise consensuelle et pacifique en vue de la tenue d’élections en RDC.

Roger Kibelisa Ngambaswi, chef du département de la sécurité intérieure de l’agence nationale de renseignements (ANR)

Roger Kibelisa a participé à la campagne d’intimidation menée par des fonctionnaires de l’ANR contre des membres de l’opposition, y compris des arrestations et des détentions arbitraires. Roger Kibelisa a donc porté atteinte à l’état de droit et a fait obstacle à une sortie de crise consensuelle et pacifique en vue de la tenue d’élections en RDC.



Delphin Kaimbi, Chef du service du renseignement militaire (ex-DEMIAP)

Faisant partie du centre national d’opérations, le service de renseignements militaires est la structure de commandement et de contrôle responsable des arrestations arbitraires et de la violente répression à Kinshasa en septembre 2016 et responsable des forces qui ont participé à l’intimidation et aux arrestations arbitraires, qui fait obstacle à une sortie de crise consensuelle et pacifique en vue de la tenue d’élections en RDC.

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