Lors de l’audience de mardi, 20 décembre 2016, dans l’affaire Procureur Général de la République c/Franck Diongo, à la Cour Suprême de Justice, faisant office de Cour de Cassation, la composition, par une décision avant dire droit, a autorisé cet élu de se faire soigner avant la poursuite de l’audience. Ce, sur demande du collectif de ses avocats, conduit par Me Joseph Mukendi. Ainsi, sauf changement de dernière minute, l’audience devrait, en principe, reprendre dans la matinée de demain, vendredi 23 décembre 2016, dans la salle Marcel Lihau, de la Cour Suprême de Justice. Il y a lieu de rappeler que Franck Diongo, Président National du Mouvement Lumumbiste Progressiste est accusé, entre autres, de séquestration des militaires et organisation d’une milice, etc.

Réagissant sur ces chefs d’accusations, ses avocats rejettent tout en bloc et parle non seulement d’un piège, mais aussi d’une volonté du pouvoir de faire taire un opposant radical. Ils dénoncent également les conditions de son arrestation brutale. Car, soutient Me Joseph Mukendi, il y a toute une procédure avant de procéder à l’arrestation d’un élu national qui, du reste, jouit des immunités parlementaires. C’est donc lors de l’audience de vendredi, 23 décembre 2016, que le fond du dossier sera abordé. Ainsi, Franck Diongo Shamba, par le canal de ses avocats, pourra présenter ses moyens de défense. Me Niko Mayengele, l’un des avocats du prévenu pense que son client sera rapidement relâché, parce que les accusations mises à sa charge ne sont pas fondées. Profitant de cette occasion, il a salué la sagesse de la Cour pendant le procès et espère que la même sagesse va animer les hauts magistrats tout au long du procès. «J’espère que la Cour va tenir compte du caractère humaniste et surtout que Diongo jouit des immunités parlementaires. Personne n’oublie qu’il y avait un plan d’arrestation de cet élu. D’ailleurs, lui-même a eu à le dénoncer plusieurs fois dans les différentes conférences qu’il a eues à animer ces derniers temps. Rappelez-vous que le 13 de ce mois, un policier est entré dans son bureau sur l’avenue de l’Enseignement, pour nuire. Donc, nous allons présenter tous nos moyens de défense pour permettre à Franck Diongo de sortir rapidement », a dit Me Niko Mayengele. Le rendez-vous est donc pris pour demain dans la matinée à la Cour Suprême de Justice.

Diongo n’est pas mort

Depuis le mardi, 20 décembre dernier, une folle rumeur circule dans la capitale faisant état de la mort du Député National Franck Diongo Shamba. La Prospérité, journal avant-gardiste, après vérification, tient à démentir cette information. Bien que malade, cet élu de Kinshasa est bel et bien vivant. Il est interné dans un centre médical public de la place, en attendant la suite de l’audience.
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