Le très attendu tête-à-tête entre Etienne Tshisekedi et Joseph Kabila préconisé par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et prévu ce samedi 17 décembre 2016 n’a pas eu lieu.
Selon Jean-Marc Kabund-a-Kabund, N°2 de l’UDPS, les divergences observées dans les négociations du Dialogue sont à la base de cet échec.
Qu’est-ce qui a fait que le tête-à-tête prévu ce samedi rate ?
 » C’est parce que les travaux du Dialogue n’ont pas évolué malgré la bonne foi du Rassemblement. En face de nous, il n’y avait pas des gens qui ne voulaient pas coopérer. Au stade actuel, cette rencontre était inopportune parce qu’il n’y avait rien de concret. Le concret pouvait être au moins le draft d’un accord. Il y a encore un grand travail à faire. »
C’est Tshisekedi qui a bloqué cette rencontre ?
 » Non, C’est la mauvaise foi du camp en face. Tshisekedi ne va pas rencontrer Kabila comme son ami. C’est pour dégager des pistes des solutions. Rien n’avance. Nous sommes partis sur des divergences terribles. Que viendrait faire cette rencontre ? »
Qui a pris l’initiative de cette rencontre ?
« Au stade actuel, c’est la CENCO qui offre ses bons offices ».
Quels sont les conditions pour avoir ce tête-à-tête ?
« Des garanties solides que la constitution sera respectée et que Kabila va quitter le pouvoir ».


Interview réalisée par Stany Bujakera Tshiamala à suivre ici.
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