Secrétaire général adjoint et porte-parole de la Cenco, l’Abbé Donatien N’shole se distingue par des écarts de langage qui trahissent sa partialité et son aversion contre la Majorité Présidentielle dont il n’hésite pas à critiquer vertement les prises de position. Pendant ce temps, il n’hésite pas à apporter toutes les justifications du monde à cette part belle réservée au Rassemblement qui rafle et la Primature et la direction du Comité de suivi. Une attitude peu indiquée pour tout modérateur appelé à rester au milieu du village, surtout lorsque sa tâche n’est pas encore terminée…

La Cenco était-elle modératrice ou actrice aux discussions qui ont engendré l’accord politique du 31 décembre 2016 ? Des observateurs se posent bien cette question au regard de cette sorte de partialité que ses prélats réserve aux uns et aux autres parties au dialogue. D’un côté, l’on a l’impression que la Cenco se satisfait de ce que le Rassemblement se soit ainsi largement retrouvé, ce qui tend à faire croire que c’était là la grande bataille des prélats catholiques qui avaient snobés les dialogueurs de l’UA au motif de faire le deuil des victimes des événements du 19 septembre 2016. Un deuil que les prélats catholiques n’ont jamais levé.



Plus tard, les délégués de la Cenco se retrouveront à Limete, au conclave du Rassemblement où la Cenco avait même pris la parole, quoiqu’à la fin des travaux. Ce qu’elle ne fit pas pour les travaux de l’UA à la clôture desquels elle n’avait pas daigné assister, alors qu’ils avaient largement participé, et aux efforts pour l’ouverture des travaux et à une bonne partie de ceux-ci.



Dans tous les cas, plusieurs éléments montrent que la Cenco se montre particulièrement frileuse, chaque fois qu’il s’agit de parler de la Majorité Présidentielle. Son porte-parole, l’abbé Donatien N’shole, affiche, en effet, des signes d’un certain dédain des moindres prises de position de la MP par rapport à l’accord du 31 décembre 2016. Par exemple, lorsque Kokonyangi critique l’accord et dit que la MP exige un troisième dialogue, l’abbé N’shole déclare qu’il s’agit d’une « distraction ». Plus tard, lorsqu’on lui demande ce que ça signifie quand la MP dit qu’elle n’appliquera pas les points de l’accord contraires à la Constitution, il déclare : « si la majorité a signé un accord qui viole la Constitution, c’est grave ».



Sur ce dernier cas, les observateurs notent que N’shole ignore superbement que la pratique de la signature « sous réserve » est courante et qu’elle est juridiquement, et même politiquement valable. Cela donne la possibilité et le droit au signataire de revenir sur sa signature pour une raison ou une autre. Il s’agit aussi d’un geste d’élégance de sa part pour montrer sa bonne foi dans une négociation qu’il tient à voir avancer tout en tenant aussi à préserver ses propres intérêts. En politique, cela est de bonne guerre.



L’abbé Donatien N’shole devrait apprendre à s’astreindre au devoir de réserve tout en se maintenant au milieu du village à travers des comptes rendus impartiaux des rencontres au lieu de se croire obligé de « bouffer » tout micro qui se présente à ses lèvres. A cette allure, il joue avec le feu…

PDM. CongoVirtuel 
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