A propos de la désignation du Premier Ministre Selon l'accord de la CENCO du 31/12/2016, le Premier Ministre est désigné par le Rassemblement et nommé par le Président de la République. Le débat suscité par la MP, selon lequel le Rassemblement doit présenter 3 à 5 candidats, n'a pas de raison d'être car le texte de l'Accord est clair à ce sujet. Nous demandons au Rassemblement de pas se laisser distraire par la Majorité Présidentielle, de désigner le Premier Ministre, de donner son nom aux évêques et on verra si le Chef de l'Etat va le refuser. Nous savons qu'il y a plusieurs candidats au sein du Rassemblement. Il est normal que les ambitions s'expriment en démocratie. Le Comité des sages du Rassemblement peut, à travers le vote, en désigner un, selon les critères établis de manière consensuelle. Un autre fait sur lequel je ne cesse d'attirer l'attention de nos délégués aux négociations de la CENCO, c'est la question du partage des responsabilités au sein des entreprises publiques, des gouvernements provinciaux, de l'administration du territoire et de la petite territoriale (communes et secteurs). Les entreprises publiques ne doivent pas demeurer des vaches à lait pour une famille politique : la MP. Dernièrement, on a récompensé un cadre du PPRD, dont la maison était brûlée, lors des événements du 19 et 20, en le nommant DGA de l'OGEFREM. Cependant, il y a aussi beaucoup de cadres de l'Opposition politique qui sont au chômage et traversent des situations de précarité. Les ministères obtenus par l'Opposition ne permettront de donner du travail à tous ses militants. Le partage équitable des responsabilités devrait descendre jusqu'aux gouvernements provinciaux, aux Maires des villes, aux administrateurs des territoires, aux bourgmestres des communes et aux chefs des secteurs. Un chronogramme doit être établi pour la concrétisation de ce partage équitable. Gaston Dyndo, Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre 2016